Maroc

Le Maroc appelle à l’arrêt immédiat, global et durable de la guerre israélienne sur Gaza

En marge de la 55e session du Conseil des droits de l’Homme (CDH), présidé par le Royaume 

Diplomatie : M. Bourita a mis en exergue la nécessité de permettre «un acheminement fluide et en quantités suffisantes des aides humanitaires en faveur de la population de Gaza, de protéger les Palestiniens contre l’exil forcé et de mettre en place un horizon politique pour le règlement de la question palestinienne.

Dans une allocution prononcée par le ministre des affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, lors du segment de haut niveau de la 55e session du Conseil des droits de l’Homme (CDH), présidé par le Maroc, le Royaume a souligné que «la bande de Gaza vit une crise inédite et une catastrophe humanitaire que la communauté internationale ne peut plus continuer d’ignorer, d’où l’appel de SM le Roi Mohammed VI, en Sa qualité de Président du Comité Al-Qods, pour un sursaut de la conscience humaine pour que cesse le massacre de vies humaines». «Face à la recrudescence des opérations militaires et la détérioration de la situation humanitaire dans la bande de Gaza, le Royaume du Maroc réaffirme ses positions constantes et appelle, une nouvelle fois et avec insistance, à l’arrêt immédiat, global et durable de la guerre israélienne sur Gaza et à garantir la protection des civils et de ne pas les prendre pour cible, dans le contexte de la poursuite des bombardements israéliens aléatoires des hôpitaux, des écoles, des lieux de culte et d’autres installations civiles», a dit M. Bourita.

Le ministre a aussi mis en exergue la nécessité de permettre «un acheminement fluide et en quantités suffisantes des aides humanitaires en faveur de la population de Gaza, de protéger les Palestiniens contre l’exil forcé et de mettre en place un horizon politique pour le règlement de la question palestinienne, à même de réactiver la solution des deux États, en vue d’établir un État palestinien dans les frontières de 1967 avec Al Qods-Est comme capitale».

Présidence marocaine

La présidence marocaine du Conseil des droits de l’Homme (CDH) s’engagera avec crédibilité, dynamisme et quête de consensus constructifs en vue d’atteindre les objectifs de cette instance onusienne, a affirmé, mardi à Genève, le ministre des affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger «Forte de ses acquis au niveau national et conformément à ses engagements internationaux, la présidence marocaine du CDH s’engagera avec les mêmes principes, valeurs et méthodes de travail qui caractérisent la diplomatie marocaine, sous les Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à savoir la crédibilité dans l’action, le dynamisme dans la performance, l’innovation dans les méthodes et la quête de consensus constructifs pour atteindre les nobles objectifs pour lesquels cette instance a été créée», a indiqué M. Bourita.

L’élection du Royaume à la tête de cet important organe onusien, a-t-il assuré, constitue une reconnaissance internationale de l’engagement ferme du Maroc, conformément aux Hautes directives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en faveur de la promotion des droits de l’Homme aux niveaux national, régional et international. «Grâce à la Vision clairvoyante de SM le Roi, le Maroc a réalisé des avancées significatives dans la mise en place d’un système intégré des droits de l’Homme, à travers la mise en œuvre de plusieurs projets de réforme et d’initiatives de qualité, tels que l’expérience marocaine en matière de justice transitionnelle, le chantier de réforme du Code de la famille, l’Initiative nationale pour le développement humain, le modèle de développement des provinces du Sud, le Nouveau modèle de développement et la généralisation de la protection sociale, lesquels sont autant de projets royaux qui font référence en matière de droits de l’Homme», a détaillé M. Bourita.

Le ministre a, d’autre part, rappelé que «la 55ème session du CDH se déroule dans un contexte international complexe, qui pose des défis difficiles, notamment la forte polarisation au niveau international, qui sape les fondements d’un consensus mondial pour la promotion des droits de l’Homme, la persistance de graves violations des droits de l’Homme dans de nombreuses régions du monde, le déclin des acquis obtenus par la communauté internationale sur des questions fondamentales, comme la jouissance des droits économiques et sociaux, le statut de la femme, les droits de l’enfant, la situation des migrants et des réfugiés, ainsi que la montée des discours de haine».