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Des centaines de milliers de personnes participent à Londres à la 12e « Marche nationale » pour Gaza – Actualités Tunisie Focus

La manifestation était également marquée par des protestations contre le gouvernement britannique, accusé de complicité dans le « génocide » à Gaza

La « Marche nationale pour Gaza » a été organisée ce samedi à Londres avec la participation de centaines de milliers de partisans de la Palestine.

La marche, qui avait pour point de départ le bâtiment du Parlement, a réuni des organisations de la société civile, des syndicats, des Juifs antisionistes, des travailleurs du secteur de la santé et des étudiants.

Parmi les participants à la marche figuraient également la Première ministre du gouvernement régional d’Irlande du Nord, Michelle O’Neill, et le chef de la mission palestinienne à Londres, Hossam Zomlot.

Les manifestants ont brandi des banderoles sur lesquelles on pouvait lire « Gaza est le théâtre d’un génocide » et « Israël est un État terroriste », scandant des slogans tels que « Palestine libre » et « Arrêtez l’occupation israélienne ».

La manifestation était marquée par des protestations contre le gouvernement britannique, accusé par les manifestants de complicité dans le « génocide » à Gaza.

Les protestataires ont appelé le gouvernement britannique à reprendre son financement à l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), après sa suspension en raison d’allégations israéliennes.

De temps en temps, Londres est le théâtre d’une série de marches organisées en soutien aux Palestiniens, appelant à un cessez-le-feu immédiat dans l’enclave palestinienne.

Depuis le 7 octobre, Israël mène une guerre contre Gaza, qui a fait des dizaines de milliers de morts et de blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, ainsi qu’une famine et des destructions massives, selon les données palestiniennes et onusiennes.

Israël poursuit sa guerre dévastatrice malgré l’adoption d’une résolution de cessez-le-feu immédiat par le Conseil de sécurité de l’ONU et en dépit de sa comparution devant la Cour internationale de Justice pour des crimes de « génocide ».