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Berli appelle Téhéran à la retenue pour éviter une guerre régionale – Actualités Tunisie Focus

« Tous les acteurs de la région sont appelés à agir de manière responsable et à faire preuve de retenue », indique la cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock

Dans un contexte de tensions grandissantes entre Téhéran et Tel-Aviv, la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a mis en garde contre une guerre régionale lors d’une conversation téléphonique avec son homologue iranien, Hossein Amir-Abdollahian.

« Tous les acteurs de la région sont appelés à agir de manière responsable et à faire preuve de retenue. C’est dans cet esprit que j’ai parlé aujourd’hui à mon homologue iranien », a déclaré Annalena Baerbock lors d’une conférence de presse avec son homologue chilien Alberto van Klaveren.

« Ces jours-ci, toutes les canaux diplomatiques sont très actifs afin d’éviter une escalade régionale au Proche-Orient. Personne ne peut jeter de l’huile sur le feu. Personne ne peut vraiment avoir intérêt à une conflagration aux conséquences totalement imprévisibles« , a-t-elle ajouté.

Le ministre israélien des Affaires étrangères a menacé mercredi de frapper directement l’Iran si Téhéran lançait une attaque contre Israël à partir de son territoire.

Ces propos s’inscrivent dans le cadre des tensions grandissantes entre les deux puissances rivales à la suite de l’assassinat de généraux iraniens dans une frappe perpétrée au début du mois dans le consulat iranien à Damas, en Syrie.

« Si l’Iran attaque depuis son territoire, Israël répondra et attaquera en Iran », a déclaré Israël Katz dans un message publié sur X en farsi et en hébreu.

Mercredi, le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a promis de riposter contre l’État hébreu à la suite de l’attaque contre son consulat à Damas.

Téhéran tient Israël pour responsable de la frappe qui a détruit le bâtiment, tuant au moins 13 personnes. Israël n’a pas reconnu son implication.

La frappe a tué le général Mohammad Reza Zahedi, un haut responsable des Gardiens de la révolution islamique qui a dirigé la force d’élite Al-Qods au Liban et en Syrie jusqu’en 2016. Parmi les 11 autres victimes, figurent six membres des Gardiens de la révolution, quatre Syriens et un membre du Hezbollah.