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Affaire Mohamed Kaci – TV5 Monde : verdict favorable de l’ARCOM

Dans le monde médiatique français, une nouvelle secousse s’est produite autour de l’interview d’un porte-parole de l’armée israélienne diffusée sur TV5 Monde le 15 novembre dernier. L’autorité de régulation de l’audiovisuel en France vient de se prononcer, apportant un soutien significatif au journaliste Mohamed Kaci, qui a mené cette interview.

Dans l’émission « 64′ le monde en français », diffusée plus d’un mois après le début du conflit à Gaza, Mohamed Kaci a interviewé Olivier Rafowicz, porte-parole de l’armée israélienne. Les questions posées par le journaliste ont été directes et sans complaisance, notamment sur l’attaque d’un hôpital à Gaza.

Cette interview musclée a suscité de vives réactions, en particulier de la part des défenseurs d’Israël en France, qui ont critiqué le comportement de Mohamed Kaci, l’accusant de ne pas respecter les normes journalistiques. La direction de la chaîne a même publiquement désavoué le journaliste dans un communiqué.

La situation a pris une tournure scandaleuse lorsque des membres de la rédaction ont dénoncé des pressions exercées sur la direction de TV5 Monde pour qu’elle désavoue Mohamed Kaci. Des allégations ont été faites, impliquant même l’animateur Arthur dans ces pressions.

Verdict de l’Arcom dans l’affaire Mohamed Kaci

Après des mois de débats et de controverses, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique a finalement rendu son avis. Selon elle, le journaliste n’a pas enfreint les règles professionnelles.

Les collègues de Mohamed Kaci ont exprimé leur soutien, affirmant qu’il avait respecté les principes fondamentaux du journalisme. L’Arcom a également souligné que le choix des questions posées par les journalistes relevait de la liberté éditoriale, et que les obligations déontologiques n’étaient pas opposables aux éditeurs de services.

En définitive, l’avis de l’Arcom vient conforter Mohamed Kaci et TV5 Monde dans cette affaire. Cependant, cette polémique souligne les tensions sensibles entourant la couverture médiatique des conflits internationaux et l’importance de la liberté de la presse dans de tels contextes.