Nouveau permis pour Brussels Airport : la Région bruxelloise n’exclut pas un recours pour protection insuffisante de la santé
Dans un communiqué, M. Maron a rappelé que le gouvernement bruxellois avait demandé, dans son avis officiel, que le nouveau permis d’environnement prévoie notamment de limiter le nombre de mouvements d’avions à 220.000 par an; de faire respecter les normes de bruit bruxelloises pour limiter les nuisances sonores; et de supprimer les vols de nuit. L’exécutif de la Région-capitale avait également demandé d’imposer un renouvellement de la flotte pour des avions moins bruyants.
Selon le ministre bruxellois, l’avis de l’administration flamande du 15 mars dernier allait globalement dans le même sens, avec un peu moins d’ambition.
Les préoccupations environnementales vont-elles nuire à l’emploi sur l’aéroport de Bruxelles-National ?
« Or, la ministre Demir a décidé de ne pas suivre sa propre administration en accordant notamment des plafonds à 240.000 vols avec des perspectives beaucoup trop lentes pour une réduction effective des nuisances seulement à horizon 2032 », a-t-il déploré.
« Nous avions constaté que l’étude d’incidence fournie à l’appui de la demande de permis n’était pas assez approfondie. Nous regrettons vivement que les demandes du gouvernement bruxellois visant à protéger la santé et le bien-être des riverains n’aient pas été assez prises en compte. Nous devons conclure que le gouvernement flamand sacrifie le bien-être et la santé de dizaines de milliers de riverains de l’aéroport, Flamands, Bruxellois et Wallons, au profit d’intérêts de court terme de l’aéroport et d’une vision dépassée du développement économique », a commenté Alain Maron.