Belgique

Elections 2024: PS et Open Vld n’excluent pas de travailler ensemble mais avec quel Premier ministre?

Une future alliance entre le MR et l’Open VLD se dessine à Bruxelles, et ça fait grincer des dents : « Le MR a utilisé le cabinet Gatz pour diviser »

Le libéral flamand se dit quant à lui prêt à « travailler, ensemble, avec des gens qui ont les bonnes priorités ». A ses yeux, celles-ci sont au nombre de trois: mettre davantage de gens au travail, mettre de l’ordre dans les finances publiques et investir dans la sécurité et la Défense. Et il prévient: il n’a pas l’intention de « se bloquer dans un château pour négocier des réformes institutionnelles qui n’apportent rien ».

Quand le gouvernement Vivaldi s’est créé en octobre 2020, c’est M. De Croo qui a reçu le poste de Premier ministre. Un accord conclu à la fin des négociations avec M. Magnette, pourtant président du premier parti de la coalition. A l’époque, la Belgique avait connu successivement trois chefs de gouvernement francophones.

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Si une Vivaldi II voyait le jour, qui en prendrait la tête? « Ce ne sont pas des questions de personnes. J’ai du respect pour les qualités personnelles et politiques d’Alexander De Croo. Quand on a pris cette décision ensemble, les deux formations étaient d’un poids équivalent (la famille socialiste comptait 29 sièges à la Chambre et la famille libérale 26, ndlr). Si demain, plus de citoyens votent pour davantage de meilleurs salaires, davantage de dépenses de santé, davantage d’investissements dans la sécurité, que la famille socialiste est la première famille, je suis prêt à assumer mes responsabilités », a assuré M. Magnette.

« La vraie question, c’est où veut-on aller avec notre pays? Moi, je crois dans ce pays. En Flandre, il y a des gens qui voient des problèmes quand ils voient la Wallonie ou Bruxelles. Moi, je vois des opportunités incroyables. (…) C’est ça le vrai choix: le 10 juin, est-on encore capable de travailler ensemble pour renforcer notre pays? J’ai montré que je suis capable de ramener les gens ensemble. Pour ce faire, il faut venir avec des solutions audibles de part et d’autre du pays », a souligné M. De Croo.

Sur le fond, les deux dirigeants ont montré leurs divergences sur un certain nombre de points, en particulier sur la fiscalité et le travail.