Algérie

Présidentielle 2024 anticipée/crise au sommet de l’Etat: Tebboune rejette « la propagande »

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a donné plus d’explications sur la tenue anticipée de l’élection présidentielle le 7 septembre prochain et ce lors de son entrevue avec des représentants des médias nationaux.

En effet, cette décision suscite interrogations et spéculations quant à ses motivations réelles. Dans une entrevue accordée à des médias nationaux, Tebboune a affirmé que cette décision découle de « raisons purement techniques », excluant toute influence politique.

De plus, le Président Tebboune a rejeté en bloc « la propagande » qui tentait de faire passer l’avancement de ce rendez-vous électorale pour un fruit d’une crise au sommet.

« J’ai déjà exposé certaines raisons à ce sujet, et il y a même eu des ingérences étrangères qui ont avancé leurs propres spéculations », a souligné le président Tebboune. Il semble ainsi répondre aux critiques et aux suspicions, mettant en lumière une supposée ingérence extérieure dans les affaires intérieures du pays.

Le choix du mois de septembre pour cette élection semble être dicté par des considérations pratiques. Le président affirme que cette période, marquée par la fin des vacances d’été et le début de la rentrée sociale, offre un cadre propice à la participation citoyenne. Cette décision vise à garantir une large représentativité de l’électorat, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.

Rejetant les spéculations sur ses motivations, Tebboune souligne que la date de décembre n’est pas une norme pour les élections en Algérie. Il dénonce ainsi les interprétations politiques de cette décision, les qualifiant de « philosophie » alimentée par les intérêts divergents des acteurs nationaux.

Le flou autour de sa propre candidature

Interrogé sur sa propre candidature à cette élection, le président reste évasif. « Je pense que ce n’est pas le moment approprié pour répondre à cette question », a-t-il déclaré. Il semble ainsi se concentrer sur la mise en œuvre d’un programme en cours, laissant planer le doute sur ses intentions futures.

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Cette annonce suscite des réactions mitigées au sein de la classe politique et de la société civile. Si certains saluent la transparence de la démarche, d’autres la considèrent comme une manœuvre politique visant à consolider le pouvoir en place. Les prochains jours verront probablement une intensification des débats autour de cette élection anticipée et de ses enjeux.