Les stars méditerranéennes se rejoignent à Annaba : la ville s’enflamme pour le 7ème art
C’est avec une ferveur palpable et une joie immense que la ville de Annaba a donné le coup d’envoi de la 4ème édition du Festival du Film Méditerranéen, ce mercredi 24 avril. Après six années d’absence, cet événement cinématographique majeur réunit pour sa nouvelle édition 70 films venus de 18 pays, promettant une semaine riche en découvertes et en émotions.
La ville de Annaba s’est parée de ses habits de fête pour accueillir cet évènement. Un vent de magie soufflait sur le cours de la Révolution, où un parterre de cinéastes de renommée internationale, d’artistes algériens talentueux et de jeunes pousses prometteuses se sont donné rendez-vous.
Sur le tapis rouge déroulé pour l’occasion, les célébrités ont défilé sous les acclamations d’un public enthousiaste, qui n’a pas manqué d’immortaliser ce moment exceptionnel en photos. L’ambiance était électrique, mêlant l’émotion des retrouvailles et l’excitation de la découverte de nouveaux talents.
Pas moins de 46 films parmi la sélection officielle entrent en lice pour décrocher le prestigieux prix Ghazel d’Or, symbole de l’excellence et de la créativité dans le cinéma méditerranéen.
La Gazelle, symbole du prix du Festival Du Film Méditerranéen De Annaba, incarne une double perspective, mêlant tradition et modernité. La Gazelle possède un lien étroit avec l’histoire d’Hippone, ville d’adoption de Saint Augustin.
Cette cité, d’une influence considérable, a marqué l’histoire par ses contributions à la pensée et à la théologie. La Gazelle, présente dans la statue symbolisant Diane chasseresse à Annaba, est devenue un terme familier pour les habitants de la ville.
Ce choix de symbole peut donc être vu comme une manière de célébrer l’héritage culturel et historique de la région.
Itziar Ituño, star de La Casa de Papel, enflamme le Festival du film méditerranéen en karakou algérien
Des images de l’actrice Itziar Ituño, vêtue d’un tenue traditionnelle algérienne, circulent sur les réseaux sociaux depuis quelques heures.
L’actrice, connue pour son rôle d’inspectrice Raquel Murillo dans la série à succès La Casa de Papel, a participé à la cérémonie d’ouverture du Festival du film méditerranéen hier à Annaba.
Sur les photos et vidéos partagées en ligne, on peut la voir arborer fièrement un karakou, une tenue traditionnelle algérienne, accompagnée d’une Koufiya palestinienne.
Son look a été largement salué par les internautes, qui ont apprécié son élégance, son respect pour la culture locale et son soutien pour le peuple palestinien.
Larbi Ben M’hidi : Un héros immortel au Festival du Film Méditerranéen
Au cœur de l’Algérie indépendante, héritage du combat héroïque de Larbi Ben M’hidi, le festival s’anime. Un hommage vibrant est rendu à ce martyr de la nation à travers la projection du film Larbi Ben M’hidi, réalisé par Bachir Derrais et interprété par Khaled Benaissa.
Ce film retrace l’extraordinaire parcours de ce révolutionnaire hors pair, qui a consacré sa vie à la lutte pour l’émancipation de son peuple. Malgré les atrocités subies, Ben M’hidi est resté inébranlable, fidèle à ses idéaux et à ses camarades, choisissant la mort plutôt que la compromission.
Son sacrifice ultime a porté ses fruits. Aujourd’hui, sur la terre libre et indépendante de Larbi Ben M’hidi, le cinéma et l’histoire se rencontrent pour célébrer l’art et l’espoir !
En rassemblant les artistes, l’innovation et la mémoire, le festival célèbre l’esprit indomptable de Larbi Ben M’hidi. C’est une ode à la liberté, à la création et à l’espoir d’un avenir radieux pour l’Algérie, sur la terre que ce héros a tant aimée et pour laquelle il a donné sa vie.
Soraya Moulouji ouvre le Festival de Annaba : Un engagement pour le cinéma méditerranéen
La ministre de la Culture et des Arts, Mme Soraya Moulouji, a présidé l’ouverture de la 4ème édition du Festival du film méditerranéen de Annaba. Cette ouverture a eu lieu en présence du wali de Annaba, des autorités locales et d’une pléiade de stars du septième art algérien et des pays participants à cette édition.
Dans son allocution d’ouverture, la ministre a exprimé sa joie de voir le festival revenir à Annaba, “considérant qu’il constitue une marque lumineuse dans notre paysage culturel”.
Elle a également salué le choix de l’Italie comme pays d’honneur de cette édition, soulignant que “la présence d’expériences cinématographiques du monde entier au Festival de Annaba, aux côtés de grands noms du septième art et d’expériences riches, contribuera à approfondir le dialogue interculturel et à jeter des ponts entre les acteurs et les créateurs de l’industrie cinématographique”.
En effet, cette année, le festival s’apprête à vivre une véritable passionata cinématographique en célébrant l’Italie, berceau du 7ème art.
Un hommage vibrant sera rendu à l’immense héritage du cinéma italien, qui a façonné l’industrie cinématographique mondiale avec des chefs-d’œuvre intemporels tels que “La Strada” (1954) et “La Dolce Vita” (1960) de Federico Fellini, “Mort à Venise” (1971) de Luchino Visconti et “Il était une fois dans l’Ouest” (1968) de Sergio Leone.
Mme Moulouji a également tenu à souligner l’importance de la mise en place d’un programme spécial pour la Palestine dans cette édition, “un engagement culturel envers les questions humaines justes et le soutien aux peuples contre toutes les formes d’oppression et d’agression”. Elle a affirmé que “les arts sont un engagement envers les causes humaines et une lutte pour la liberté et la paix”.
Le retour tant attendu du Festival du Film Méditerranéen de Annaba sonne comme une renaissance pour le cinéma algérien. Cet événement majeur donne un nouveau souffle à la création cinématographique méditerranéenne, lui offrant une plateforme de visibilité et de reconnaissance sur la scène internationale.