Algérie

Constantine : un éleveur poignarde un avocat et le tue juste avant la rupture du jeûne

La corporation des avocats de Constantine est en deuil. L’avocat Chaouki Amari a été assassiné de plusieurs coups de couteau, mardi 2 avril, dans la commune d’Aïn Abid, à 35 km de Constantine.

Le drame s’est déroulé en fin de journée, juste avant la rupture du jeûne. Selon les premiers témoignages, l’avocat se rendait à la maison de son père lorsqu’il a été pris à partie par un voisin, éleveur de bovins. Une dispute banale aurait éclaté entre les deux hommes, concernant la circulation du troupeau de l’agresseur.

Sous l’effet de la colère, l’éleveur aurait asséné quatre coups de couteau à l’avocat, l’atteignant à l’artère fémorale. Malgré l’intervention rapide des secours, Me Amari n’a pas pu être sauvé et a succombé à ses blessures à l’hôpital d’Aïn Abid.

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Âgé d’une cinquantaine d’années, l’avocat était inscrit au barreau du tribunal d’El-Khroub. Il laisse derrière lui une femme et six enfants. Le défunt a été enterré ce mercredi au cimetière principal de la commune d’El Khroub, sa ville de résidence.

Les circonstances et les motivations derrière cet acte abominable demeurent encore enveloppées de mystère. Plusieurs théories ont été avancées quant aux véritables raisons de ce meurtre, allant d’un règlement de comptes à une altercation qui aurait dégénéré entre les deux individus.

Cependant, aucune de ces hypothèses n’a été confirmée à ce stade. Des rapports suggèrent que le présumé auteur du crime aurait volontairement rejoint les autorités de la Gendarmerie nationale de Aïn Abid.  Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes du drame.

La nouvelle du décès de Me Amari a provoqué une onde de choc au sein de la population locale et de la communauté juridique.

L’assassinat de l’avocat n’est pas le premier homicide recensé en ce mois sacré.  Il y a deux semaines, la commune de Aïn M’lila, sise dans la wilaya d’Oum El Bouaghi, a été le théâtre d’un drame familial atroce. Une jeune femme, âgée de 24 ans et mère d’un nourrisson de 3 mois, a été sauvagement assassinée par son propre mari.

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Le crime s’est déroulé juste avant l’appel à la prière du Maghreb, plongeant la famille et la communauté locale dans un profond émoi. Selon les informations rapportées, l’homme, âgé d’une quarantaine d’années, a poignardé sa femme à mort, lui ôtant la vie de manière cruelle et insensée.

Après son acte odieux, l’auteur du crime a lui-même alerté les services de sécurité, qui se sont immédiatement dépêchés sur les lieux du drame. Les circonstances exactes de ce crime abject n’ont pas encore été éclaircies, et une enquête a été ouverte par les autorités compétentes pour déterminer les mobiles et les responsabilités.