Algérie

BAC et BEM 2024 : Jusqu’à 15 ans de prison pour la fraude et la tricherie

Le président du Conseil de la justice de Biskra, M. Aïd Boukhebza, a mis en garde, aujourd’hui, contre les graves conséquences de la fraude et des fuites de sujets aux examens du BEM et du Baccalauréat.

Lors d’une journée d’étude consacrée à la lutte contre ces fléaux, organisée par le Conseil de la justice de Biskra en collaboration avec le procureur général, M. Boukhebza a souligné que “la lutte contre ce type de crimes est une garantie de l’égalité des chances entre les candidats“.

Le magistrat a rappelé que “le législateur algérien a renforcé l’arsenal juridique en la matière à travers la loi n° 20-06 portant modification et complément du Code pénal, qui introduit de nouvelles dispositions incriminant et réprimant ces actes”.

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Il a expliqué que ces mesures visent à “freiner les phénomènes nouveaux qui portent atteinte à la crédibilité du système éducatif et criminalisent les agissements qui entravent le bon déroulement des examens, d’autant plus que ces pratiques contraires à l’éthique se sont aggravées avec l’évolution des moyens technologiques”.

De son côté, le procureur général près le Conseil de la justice de Biskra, M. Djamel Eddine Zidani, a indiqué que “les actes de fuite, de fraude et de falsification aux examens ont nécessité un durcissement des sanctions, qui peuvent aller jusqu’à 15 ans de prison ferme“.

Il a insisté sur “l’importance de sensibiliser et d’informer les candidats et les encadreurs de ces épreuves officielles sur les dangers de la manipulation du bon déroulement des examens, dont les auteurs portent préjudice aux candidats méritants”.

BAC et BEM : Des peines allant jusqu’à 15 ans de prison pour les fraudeurs

Dans son intervention, le procureur de la République près le tribunal de Biskra, M. Nacir Lebri, a présenté “les différentes formes de crimes portant atteinte à l’intégrité des examens, notamment la diffusion des sujets et des corrigés des épreuves avant, pendant et après les examens, leur copie par les encadreurs, la fuite des sujets et la violation du secret, ainsi que l’usurpation d’identité par la substitution d’un individu à un autre candidat”.

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M. Lebri a souligné que “ces agissements ont conduit à l’adoption de sanctions graduelles allant jusqu’aux peines privatives de liberté, à la peines privatives de liberté et aux peines privatives de liberté, afin de garantir la protection des examens officiels et des concours finaux”.

Il est à noter que cette journée d’étude, organisée par le Conseil de la justice de Biskra en coordination avec le parquet général, a vu la participation de cadres du secteur de la justice, des corps de sécurité et de l’éducation nationale des wilayas de Biskra et Ouled Djellal.