Tunisie

Merci Hélène Catzaras pour ce moment de radio délicieux – Actualités Tunisie Focus

Je voulais piquer un roupillon et me jetais au lit. Je n’avais aucune envie de grifonner ce statut. Mais finalement, je me suis refusé à Morphée qui me tendait ses bras pour mon demi heure habituel de sieste. A vrai dire , ca me démangeait de l’ecrire ce statut . Je vous le déballe pêle mêle. Peut être trouvera t il un bon traducteur pour le faire parvenir au plus grand nombre de mes compatriotes
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Sur ce chemin perdu reliant Azam au Batta7, mon esprit gambdait à ne penser à rien. Je zappais entre les stations radio jusqu’à ce que je tombe sur cette discussion entre deux dames : une animatrice que je devinais à mon expérience de journaliste et une interviewée qui triturait un langage suave, mielleux et agréable qui oscillait entre un dialecte tunisien du terroir qui s’écoulait comme un long fleuve tranquille sans tlaklik ni envolées lyriques et un français teinté de l’accent rieur et souriant appris probablement chez les plus académiques des meddbias de France et de Navarre . Lorsqu’elle commença à parler cinéma, j’ai deviné la dame min leknetha ( c’est mon sport favori que de reconnaître les personnages à la voix ) : Une mixture divine aux gènes maritimes comme les eaux calmes d’un havre de paix , au faciès illuminé par deux belles fossettes et des commissures des lèvres qui donnaient à son sourire une touche qu’aucun cœur en face ne peut refuser d’adopter.

Bref, c’était Eleni Katsara . Je suivais ses propos qui s’écoulaient chantants comme une progéniture issue d’un accouplement entre un moineau et un canari. Elle discutait de ses parents , de ses rôles , de ses expériences cinématographiques, de ses lectures , de ses origines à la fois jerbiennes , grecques, chypriotes et crétoises , du cinéma qui se perd quand il ignore les courts métrage qui sont la couveuse de futurs réalisateurs de talents.

El hassilou, c’est l’un des plus agréables trajets entre mes deux bourgades qui te fait oublier les noeuds de poule de la route et les tressautements de mon vieux tacot aux amortisseurs détraqués. J’étais absorbé par cet agréable moment radiophonique avec Hélène , bercé entre un contenu de haute voltige sur le plan intellectuel et son sweatch allègre et jovial entre le daliecte tunisien du terroir et le français châtié du pays de Molière.

Merci Hélène Catzaras pour ce moment de radio délicieux. Merci d’être notre compatriote fond et forme. Merci de nous rendre aussi beaux avec les gènes grecs et spartiates que vous avez semés en nous.

P.S : Merci Ali Douiri Saidane de m’autoriser sans demander votre autorisation, de traduire en français votre excellent statut sur Hélène Catzaras, une très chère amie de longue date.

L’agitateur