Le diplomate suisse Thomas Schneider a négocié un traité historique sur lâintelligence artificielle, obtenant un consensus mondial sur la protection des droits humains face à lâévolution des technologies. Mais sa réussite suscite la controverse, ses détracteurs lâaccusant dâavoir fait des compromis sur des principes essentiels. Nous lâavons rencontré alors quâil sâapprêtait à quitter le Conseil de lâEurope, institution en difficulté. Lâintelligence artificielle (IA) devrait-elle être autorisée à discriminer des personnes en raison de leur genre et de leur couleur de peau, à prendre des décisions en matière dâaccès au crédit et aux services de santé et à utiliser nos données à des fins de manipulation et de surveillance? Voici encore quelques mois, il nâexistait aucun accord mondial juridiquement contraignant pour lutter contre les violations des droits humains commises à lâaide de systèmes dâIA. Mais après des années de travail, le Conseil de lâEurope (CdE) en a élaboré un, grâce à …
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