Chambre des représentants: Ouverture de la 2è session de l’année législative 2023-2024
La Chambre des représentants a ouvert, vendredi, les travaux de la 2è session de l’année législative 2023-2024, marquée par un riche agenda réglementaire, législatif et de contrôle.
La session s’est ouverte par l’opération d’élection du président de la Chambre des représentants pour le reste de la législature parlementaire (2021-2026), et ce conformément aux dispositions du règlement intérieur de la Chambre qui stipule que le président est élu en début de législation puis à la 3ème année, de celle-ci lors de la session d’avril, et pour la période restante à courir de ladite législature, conformément aux dispositions de l’article 62 de la Constitution.
Sont en lice pour le poste de président de la première Chambre du parlement pour le reste de cette législature, MM. Rachid Talbi Alami (candidat de la majorité parlementaire) et Abdellah Bouanou, président du groupe parlementaire du Parti justice et développement. Outre l’élection du président, cette session verra aussi le renouvellement des structures de la Chambre des représentants.
L’importante échéance de contrôle et d’évaluation, qui consiste à présenter le bilan d’étape de l’action gouvernementale devant le parlement en vertu des dispositions de l’article 101 de la Constitution, constitue un momentum politique et constitutionnel exceptionnel et un exercice démocratique et de communication durant cette session qui reflète la maturité de la pratique parlementaire marocaine et l’interaction constructive entre les pouvoirs exécutif et législatif.
Il s’agit également d’une opportunité pour informer l’opinion publique nationale des réalisations du gouvernement et du degré de satisfaction des engagements contenus dans le programme gouvernemental, en tant que base contractuelle avec les citoyens.
En ce qui concerne le volet législatif, la session parlementaire d’avril planchera sur des textes a caractère prioritaire qui feront assurément l’objet d’un large débat sociétal, en particulier la réforme du Code de la famille, les lois liées au système judiciaire ainsi que le projet de loi organique déterminant les conditions et les modalités de l’exercice du droit de grève.