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Les décès par cancer pourraient atteindre 18,5 millions par an.

Une étude récente a révélé que le nombre de décès dus au cancer pourrait atteindre 18,5 millions de cas par an d’ici 2050 si des mesures urgentes ne sont pas prises. En 2023, le cancer du sein a été le plus fréquemment diagnostiqué, tandis que les cancers de la trachée, des bronches et du poumon ont été responsables des taux de mortalité les plus élevés.


Une étude récente a montré une augmentation significative du nombre de décès causés par le cancer au cours des 25 dernières années, avertissant que ce chiffre pourrait atteindre 18,5 millions de décès par an d’ici 2050 si des mesures urgentes ne sont pas mises en place. L’analyse, publiée dans la revue « The Lancet » le jeudi 25 septembre 2025, a appelé à un renforcement des mesures de prévention et de traitement, en particulier dans les pays à revenu faible et intermédiaire.

Les estimations pour 2023 indiquent un nombre de nouveaux cas compris entre 16,4 et 20,7 millions, ainsi qu’un nombre de décès entre 9,6 et 10,9 millions. L’étude a révélé que la majorité des patients se trouvent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire, où le manque de ressources sanitaires aggrave les défis liés à la lutte contre le cancer.

En 2023, le cancer du sein a été le type le plus fréquemment diagnostiqué, tandis que les cancers de la trachée, des bronches et du poumon ont causé les taux de mortalité les plus élevés. Sans interventions adéquates, l’étude prévoit une augmentation de 61 % du nombre de nouveaux cas d’ici 2050, atteignant 30,5 millions de nouveaux cas, avec une hausse des décès de 75 % pour atteindre 18,5 millions.

Les estimations pour 2050 varient entre 22,9 et 38,9 millions de nouveaux cas, et entre 15,6 et 21,5 millions de décès. Toutefois, l’étude a souligné que 41,7 % des décès par cancer en 2023 sont dus à des facteurs de risque évitables, tels que le tabagisme, une alimentation malsaine, la consommation excessive d’alcool et l’hyperglycémie.

Les chercheurs ont insisté sur le fait que la prévention à elle seule n’est pas suffisante, appelant à renforcer le dépistage précoce et les traitements efficaces, tout en augmentant le financement et en remédiant aux inégalités dans l’accès aux soins de santé. Ils ont également souligné l’importance d’intensifier les efforts pour réduire les facteurs de risque comportementaux et environnementaux.

Les auteurs de l’étude ont mentionné certaines limites, comme le manque de données fiables dans certains pays et l’absence de prise en compte des impacts de la pandémie de COVID-19 ou des récents conflits armés, ce qui pourrait influencer la précision des estimations.