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L’Algérie dénonce la politique de famine imposée à Gaza au Conseil de sécurité de l’ONU

Lors d’une réunion au Conseil de sécurité de l’ONU, l’Algérie a vivement dénoncé la politique de famine imposée par l’occupant israélien à Gaza, qualifiant cette stratégie de « violation flagrante du droit international ».

En effet, le représentant permanent de l’Algérie aux Nations unies, Amar Bendjama, a souligné la gravité de la situation à Gaza, où les habitants font face à une agression barbare depuis le 7 octobre dernier. Il a déploré l’utilisation de la famine comme une arme de guerre par l’occupant sioniste, causant une détresse inhumaine à la population.

De plus, les estimations du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) prévoient que tous les habitants de Gaza, soit 2,2 millions de personnes, feront face à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire aiguë d’ici la fin février 2024, le niveau le plus critique au monde.

Malgré les efforts des travailleurs humanitaires et les décisions prises par le Conseil, la situation n’a pas connu d’amélioration significative en l’absence d’un cessez-le-feu. La communauté internationale se retrouve ainsi impuissante et désespérée face à cette crise humanitaire sans précédent.

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Les conséquences désastreuses de la guerre contre Gaza

En outre, l’agression continue contre Gaza a entraîné une paralysie totale des activités commerciales, compromettant ainsi l’acheminement des aides humanitaires. Le programme alimentaire mondial pour l’acheminement des aides dans le Nord de Gaza a même été suspendu pour des raisons de sécurité.

Amar Bendjama a souligné l’urgence d’un cessez-le-feu immédiat, affirmant que l’inaction équivaut à une complicité dans le crime de famine et les massacres contre les populations palestiniennes. Il a appelé le Conseil de sécurité à agir rapidement pour mettre fin à cette tragédie.

Pour conclure, cette réunion du Conseil de sécurité, tenue à la demande de l’Algérie, du Guyana, de la Suisse et de la Slovénie, vise à examiner l’état de la sécurité alimentaire à Gaza et à sensibiliser à la catastrophe humanitaire qui sévit dans la région depuis le 7 octobre 2023, conséquence de l’agression sioniste continue.