France

Foodwatch dénonce 10 produits laitiers, Babybel et Nesquik inclus, « non sains »

Aucun de ces dix produits déséquilibrés ne passe le crash test des critères nutritionnels de l’OMS (Organisation mondiale de la santé). La pétition de Foodwatch « pour demander cette interdiction du marketing de la malbouffe qui cible les enfants » a déjà récolté près de 70.000 signatures.


« Aucun de ces dix produits déséquilibrés ne respecte les critères nutritionnels de l’OMS (Organisation mondiale de la santé). Dans son dernier rapport, Foodwatch identifie dix produits populaires auprès des enfants. Selon cette organisation à but non lucratif, « c’est pourtant le cas, faute de réglementation, comme Foodwatch a pu le constater dans les rayons. »

« Danonino, Kiri Goûter, Babybel, Nesquik, Petits Filous, P’tit Louis, yaourt Smarties… » Dans son communiqué de presse, l’organisation décrit les stratégies marketing visant à séduire les enfants : « L’emballage attire les enfants avec des mascottes amusantes, des personnages de leurs dessins animés préférés, des jeux et des coloriages au dos du paquet et des petits formats. » Les parents sont également ciblés « avec un marketing axé sur la santé et des mentions rassurantes telles que « calcium et vitamines D pour la croissance des os » ou « sans colorant ni arômes artificiels. » » Cependant, la « teneur en gras, en sucre et/ou en sel est trop élevée selon les critères nutritionnels de l’OMS pour des produits dont le marketing cible les enfants. »

« Ces allégations santé apposées sur des emballages attrayants masquent le véritable problème de ces produits laitiers destinés aux jeunes », prévient Audrey Morice, responsable des campagnes chez Foodwatch. « Ce sont pour la plupart des aliments ultratransformés. Or, on sait désormais que leur consommation augmente le risque d’obésité et de maladies chroniques chez les enfants. » L’OMS et Santé publique France revendiquent depuis des années l’interdiction du marketing pour ces aliments déséquilibrés. « Que font les responsables politiques ? », s’interroge l’organisme. À ce jour, l’autorégulation de l’industrie alimentaire est la solution privilégiée. « Elle ne fonctionne pourtant pas », s’insurge Foodwatch.

La pétition de Foodwatch « pour demander cette interdiction du marketing de la malbouffe qui cible les enfants » a déjà recueilli près de 70.000 signatures.