Belgique

Accusé d’avoir organisé la cérémonie avec l’imam au parlement bruxellois, le conseiller communal Mohammad Nasir réclame… 2 milliards € à Bruxelles

L’imam présente ses excusesL’imam qui a récité une Sourate du Coran au Parlement bruxellois présente ses excuses

”La réaction de mes collègues du conseil envers moi a été à la fois cruelle et discriminatoire, anéantissant ma santé mentale et émotionnelle. Depuis cet incident, et jusqu’à aujourd’hui, je consulte régulièrement un psychologue pour surmonter cette perturbation mentale et émotionnelle. Depuis ce jour tragique du 19 février, ma vie a été bouleversée. Incapable de travailler, mon salaire antérieur de 3 500 euros par mois me manque cruellement, au point de devoir emprunter de l’argent à mes amis pour subvenir à mes besoins. Il est évident que l’altération de ma santé mentale et émotionnelle résulte directement de votre comportement envers moi”, écrit le conseiller communal.

Sourate du Coran au parlement bruxellois: voici ce qu’a précisément dit l’imam au perchoir de l’institution

Dans sa missive, il accuse également, pêle-mêle, Karine Lalieux (PS) de l’avoir “interpellé de manière pressante et insultante, exigeant que je contacte immédiatement l’imam pour qu’il vous envoie une lettre de pardon ?” mais aussi Philippe Close (PS), Nawal Ben Hamou (PS) qu’il accuse de lui avoir “demandé d’effacer toutes les vidéos et photos d’Instagram et Facebook où étaient publiées les photos de l’Évêque, pensez-vous que cette demande aide les citoyens à accéder et rechercher les informations correctes ?” ou encore Benoit Hellings (Ecolo), Khalid Zian (PS), Mathias Vanden Borre (N-VA), Bianca Debaets (CD&V).

”L’imam est une personne bien meilleure que tous les 49 membres du conseil communal de Bruxelles et les 89 membres du Parlement bruxellois, et surtout que les médias nationaux qui ont joué un rôle malhonnête en exposant l’imam de manière maximale négative tout en cachant la présence de l’évêque au Parlement bruxellois. C’est la réalité d’aujourd’hui et le visage de la politique sale”, écrit encore Mohammad Nasir.