Usines automobiles en Algérie : les constructeurs se bousculent au portillon
Un responsable au sein du ministère de l’Industrie a fait savoir lundi — 15 janvier 2024 — que le gouvernement algérien a reçu pas moins de 30 dossiers de demandes d’installation d’usines automobiles sur le territoire national.
Mokdad Aggoune, directeur de l’intelligence économique au ministère de l’Industrie, a ainsi indiqué au Forum d’El Moudjahid qu’après l’inauguration de l’usine Fiat d’Oran en décembre 2023, une usine du constructeur chinois Cherry verra bientôt le jour, dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj.
Ce même responsable a annoncé que d’autres gros constructeurs ont également déposé leurs dossiers au sein du ministère pour construire des usines automobiles en Algérie. Il a cité, à titre d’exemple, les marques chinoises Jack et Geely ainsi que le géant sud-coréen Hyundai.
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« Il s’agit désormais d’aller vers une vraie industrie, pérenne, créatrice de valeur ajoutée et d’emplois, avec un réel impact sur l’ensemble de la société. », a souligné Mokdad Aggoune.
Voici le nombre de véhicules qui seront importés cette année
Le responsable au sein du ministère de l’Industrie a expliqué que dans le but de mettre sur pied une industrie automobile locale que soutient un réseau de sous-traitance, l’Algérie compte à terme accueillir jusqu’à 8 constructeurs.
Du reste, M. Aggoune a précisé que s’il n’est pas « obligatoire » pour les marques qui importent des véhicules de construire des usines en Algérie ; toutefois, la production locale demeure un choix stratégique dans la mesure où l’importation est un dispositif qui vise uniquement « à faire face au besoin pressant ».
En ce qui concerne les importations, le responsable a indiqué que le ministère de l’Industrie a délivré 80 autorisations préalables (sur un total de 127 dossiers), et ce pour tous types de véhicules. Il a ajouté que 41 agréments ont permis d’introduire, sur le marché national, 12 marques de véhicules touristiques et utilitaires.
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Au total, pour le programme de l’année 2023, l’État algérien a accordé un quota de 180 000 véhicules aux différents importateurs. Le montant global de cette opération s’élève à 1,9 milliard de dollars, a révélé le responsable au sein du ministère de l’Industrie.
