Ramadan 2024 : Quels sont les prix des fruits et légumes sur le marché algérien ?
Le mois sacré du Ramadan, période de jeûne, de prière et de partage, revêt une importance particulière en Algérie, où la préparation des repas quotidiens devient un moment de convivialité et de générosité. Cependant, cette année, les préparatifs du Ramadan sont marqués par une préoccupation croissante liée à l’augmentation des prix des denrées alimentaires, impactant significativement le budget des ménages moyens.
À l’approche du Ramadan, la nourriture occupe une place centrale dans les foyers algériens. Les repas, soigneusement préparés pour l’Iftar (rupture du jeûne) et le Suhur (repas avant l’aube), sont des moments de partage et de réjouissance. Toutefois, cette année, l’enthousiasme est tempéré par l’augmentation notable des prix des produits de base, mettant à rude épreuve le budget des citoyens moyens. Les prix des légumes, fruits, viandes blanches et œufs ont connu une hausse significative, influençant directement les habitudes de consommation des familles.
Légumes en Algérie : quels sont les prix sur le marché ?
Les légumes, essentiels à la cuisine algérienne, connaissent une flambée des prix particulièrement préoccupante. Selon les données recueillies directement du marché hebdomadaire d’Oum El Bouaghi, les tarifs affichent une augmentation notable.
Par exemple, les prix de la pomme de terre varient entre 50 et 70 DZD, tandis que ceux du concombre atteignent 120 à 140 DZD. Le poivron, ingrédient incontournable de nombreux plats, se vend entre 150 et 180 DZD pour le poivron doux et entre 150 et 160 DZD pour le poivron piquant. Cette hausse affecte non seulement la préparation des plats traditionnels mais aussi le pouvoir d’achat des familles, contraintes de réajuster leurs budgets alimentaires.
Les marchands proposent le fenouil à 70 DZD, et les carottes entre 50 et 60 DZD. La betterave varie de 70 à 80 DZD le kilogramme. Les prix de l’oignon entier s’échelonnent de 90 à 100 DZD, tandis que l’oignon avec tiges est plus abordable, oscillant entre 50 et 60 DZD le kilogramme. Le prix des tomates de qualité supérieure atteins les 100 DZD, alors que les tomates de qualité moyenne sont vendues à 80 DZD le kilogramme.
La salade se trouve dans une fourchette de prix de 100 à 120 DZD. Le prix de l’ail en vrac atteint 200 DZD, reflétant une augmentation significative. Les légumes comme les navets et les aubergines sont respectivement cotés à 80-100 DZD et 80 DZD le kilogramme. Le brocoli et les artichauts se vendent aussi entre 80 et 100 DZD le kilogramme. Les concombres amers sont à un prix plus modeste de 60 à 75 DZD le kilogramme. La pois chiche (jelbana) atteint les 200 DZD le kilogramme, marquant une hausse notable.
Prix des fruits pendant ce mois de Ramadan
Le Ramadan est également synonyme de consommation de fruits, utilisés tant dans la préparation des desserts que consommés frais pour leurs vertus désaltérantes après une journée de jeûne. Les prix des fruits, tout comme ceux des légumes, ont subi une augmentation. Le coût des dattes, aliment phare du Ramadan, varie entre 180 et 500 DZD selon la qualité. Les oranges et les bananes, fruits prisés pour leur fraîcheur, sont respectivement affichées à 100-180 DZD et 350-370 DZD.
En conclusion, le Ramadan en Algérie est une période qui met en évidence la dualité entre la richesse des traditions culinaires et les défis économiques actuels.
La hausse des prix des denrées alimentaires, notamment des légumes et des fruits, soulève des questions sur la capacité des familles à préserver les coutumes de ce mois sacré sans alourdir outre mesure leur situation financière. Face à cette situation, la solidarité et l’entraide communautaire deviennent plus que jamais essentielles pour permettre à tous de vivre le Ramadan dans la dignité et le partage.