Algérie

Hausse du dinar, PIB à 400 G$ : Tebboune veut intégrer l’Algérie dans la cour des grands

Le président Abdelmadjid Tebboune a, lors de l’entrevue avec les représentants des médias du samedi 30 mars, mis l’accent sur deux objectifs économiques majeurs : la réévaluation à la hausse de la valeur du dinar et l’augmentation du PIB à 400 milliards de dollars pour inscrire l’Algérie dans le club des pays émergents.

S’agissant de la réévaluation du dinar algérien, Tebboune a expliqué qu’elle se fera à la faveur de mesures économiques et à travers les mécanismes du taux de change de la Banque centrale. Ainsi, le Président estime que la valeur du dinar va passer de 1 $ = 140 DZD à 1 $ = 100 DZD. De quoi réduire fortement la facture de l’importation.

Dans ce sillage, A. Tebboune a précisé que la baisse qu’enregistre la valeur du dinar à l’heure actuelle est le résultat d’un « contexte particulier » et de « circonstances illogiques marquées par l’injection de fonds via la planche à billets ». Un choix dont « nous subissons aujourd’hui les répercussions », a déploré le Président.

Tebboune : en 2026, le PIB de l’Algérie atteindra 400 milliards de dollars

En ce qui concerne le produit intérieur brut, Abdelmadjid Tebboune a déclaré aux journalistes que le PIB de l’Algérie devrait doubler d’ici à 2026 pour atteindre 400 milliards de dollars.

Cette envolée sera possible, a affirmé le Président, grâce notamment à l’augmentation considérable du volume des investissements. À ce titre, il a fait savoir que pas moins de 6 000 projets sont actuellement inscrits au niveau de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), dont « la moitié a été lancée ».

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L’autre atout générateur de richesse que Tebboune a évoqué est l’afflux d’un grand nombre d’entreprises étrangères pour investir en Algérie. Ce regain d’intérêt des IDE, s’explique, selon le Chef de l’État, par la stabilité politique dont jouit notre pays.

Enfin, le président Tebboune a souligné que la concordance des chiffres de la croissance entre le taux annoncé par les pouvoirs publics et celui calculé par le FMI et la Banque Mondiale, à savoir 4,2% en 2023, signifie que l’Algérie est « sur la bonne voie » et qu’elle en phase de devenir une « économie émergente ».