Suspect, enquête… Le point sur la fusillade qui a fait une dizaine de morts dans une école suédoise
Mardi 4 février, la ville suédoise d’Örebro a été secouée par une fusillade meurtrière survenue au Campus Risbergska, un centre de formation pour adultes. Cet événement, qualifié de plus grave attaque armée dans une école en Suède, a fait une dizaine de morts, y compris le tireur.
Alors que l’enquête est en cours, les autorités cherchent à comprendre les motivations de l’assaillant et les circonstances exactes du drame. 20 Minutes fait le point.
Que s’est-il passé ?
Ce mardi 4 février, une fusillade a eu lieu au Campus Risbergska, un centre de formation pour adultes situé à Örebro, à environ 200 km à l’ouest de Stockholm. Un homme armé a ouvert le feu, tuant une « dizaine de personnes » selon la police suédoise. Des témoins rapportent avoir entendu des coups de feu en plein cours. « Il y a eu beaucoup de coups de feu au début, puis un calme pendant une demi-heure, avant que cela ne recommence », ont déclaré deux enseignants au journal suédois Dagens Nyheter. Les élèves et le personnel se sont barricadés avant d’être progressivement évacués.
Le Campus Risbergska d’Örebro est un centre de formation pour adultes. Il accueille des étudiants de plus de 20 ans et propose des cours de niveau primaire et secondaire, des formations professionnelles, ainsi que des cours de suédois pour les immigrés. L’établissement offre également des programmes pour les adultes en situation de handicap.
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Qui est le suspect ?
Le tireur, qui fait partie des décédés, était un homme de 35 ans. Il était détenteur d’un permis de port d’arme et ne possédait pas de casier judiciaire. Les autorités n’ont, pour l’heure, pas révélé ses motivations.
Le suspect n’était pas connu des services de police et n’avait aucun lien avec des gangs. Selon Roberto Eid Forest, chef de la police d’Örebro, il a agi seul et aucun autre suspect n’est recherché. Des perquisitions ont été menées à son domicile dans l’après-midi.
Où en est l’enquête ?
La police a lancé une « opération majeure » en verrouillant le périmètre autour du campus. Une enquête a été ouverte pour homicide volontaire, tentative de meurtre, incendie criminel et infraction aggravée à la législation sur les armes.
Selon la police, aucune connexion avec le terrorisme n’a été établie à ce stade de l’enquête. Les motivations du tireur restent inconnues. Les enquêteurs tentent de comprendre les raisons de son passage à l’acte et les circonstances exactes du drame. Les analyses de la scène de crime se poursuivent et de nouveaux détails pourraient être révélés dans les prochains jours.
« La pire tuerie de masse » de l’histoire du pays
Le Premier ministre Ulf Kristersson a réagi sur X (anciennement Twitter), exprimant son « immense tristesse » face à ce qu’il a qualifié de « jour très douloureux pour la Suède ».
Lors d’une conférence de presse, il a souligné qu’il s’agit là de la « pire tuerie de masse de l’histoire du pays » et que « beaucoup de questions restent sans réponses » à ce stade.
