Pascal Bataille évoque les effets de la chimiothérapie et son opération à venir
Pascal Bataille va se faire opérer dans quelques jours, une nouvelle étape dans son traitement contre un cancer du poumon dont il a annoncé souffrir il y a un mois.
« Aujourd’hui, j’ai une petite vérité à vous dire, importante néanmoins », déclarait-il le 6 décembre sur Instagram. « Depuis deux trois mois, je me bats contre un cancer du poumon et, ce combat, je suis sûr que je vais le gagner. »
La résistance des cheveux blancs
Depuis, l’animateur de Y a que la vérité qui compte a suivi un traitement de chimiothérapie, dont il a découvert un effet inattendu sur ses cheveux.
« J’ai perdu tous mes cheveux qui n’étaient pas blancs, c’est pour ça que j’ai beaucoup blanchi », explique à Jordan Deluxe celui qui a souhaité suivre son traitement comme tout le monde, « dans une salle commune avec une douzaine de patients », et non « dans une salle à part », ne voulant pas vivre la maladie caché. « En fait, les cheveux blancs sont restés, ce sont les plus coriaces, les salopards », lâche-t-il avec une pointe d’humour.
Une perte de cheveux « par touffes » que Pascal Bataille assume. « Je ne veux pas de perruques », déclare-t-il. « Je ne veux pas tricher, j’ai rasé au maximum et je garde ce qu’il reste tant que ça tient. »
Double peine pour les enfants
Si l’animateur de 64 ans garde le moral, tout n’est pas évident pour l’entourage. « J’ai une ex-femme qui est formidable et qui est ma meilleure amie. Elle a elle-même vécu un cancer il y a quelques années. C’est un peu double peine pour les enfants avec deux parents victimes d’un cancer à cinq ans d’intervalle », indique-t-il.
La chimiothérapie terminée, Pascal Bataille s’apprête à subir une opération chirurgicale qui « consiste à enlever un morceau de poumon ». « Le chirurgien verra en ouvrant exactement, mais a priori, on va m’enlever deux lobes du poumon droit. Il me restera donc une petite partie de mon poumon qui continuera à fonctionner », précise celui qui n’a jamais aussi bien porté son nom.
