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Motifs d’arrivée, emplois… Que disent les chiffres de l’Insee sur l’immigration en France ?

L’Institut national de la statistique et des études économiques en France a publié fin août dernier la nouvelle version de son rapport annuel sur l’immigration. Cette étude révèle qu’une grande partie des immigrés est originaire du continent africain.

Chaque année, l’Insee fait le bilan de l’immigration à l’hexagone. Ce rapport donne un aperçu sur les origines des ressortissants étrangers résidant dans le pays, les motifs d’arrivée et les emplois occupés par les immigrés établis à l’hexagone.

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60 % immigrés nés en Afrique sont originaires d’Algérie, du Maroc et de la Tunisie

Selon les derniers chiffres de l’Insee, publiés le 28 août 2024, l’Afrique représente le premier continent d’origine des immigrés établis en France. En 2023, le pays comptait 3.5  millions d’immigrés d’origine africaine vivant sur le territoire français.

Par ailleurs, les nouveaux chiffres de l’Insee indiquent que six sur dix des ressortissants africains sont principalement originaires d’Algérie (12.2  %), du Maroc (11.7%) et de la Tunisie (4.8%). Cette forte présence a connu une baisse de son niveau pendant les 60 dernières années. En effet, en 1968, elle était à neuf immigrés sur dix.

Le nombre des immigrés africains a largement dépassé celui des ressortissants étrangers d’origine européenne (2.4 millions) et d’Asie (1 million) présents en France.

Motifs d’arrivée et insertion professionnelle

Le nouveau rapport de l’Institut national de la statistique et des études économiques s’intéresse, aussi, aux raisons de leurs installations en France. Dans ce sillage, le motif familial revient le plus souvent dans cette étude. 46 % de ceux venus du continent africain se disent rejoindre un membre de leur famille.

Le travail et les études sont aussi des motifs fréquents, cités par près d’un immigré africain sur quatre, an âge de travailler.

Quant à leur insertion dans le monde du travail, les immigrés africains, ayant déjà une expérience de travail dans leurs pays d’origine, occupent des emplois moins qualifiés. La reconnaissance des diplômes demeure toujours un sacré problème. C’est le cas dans le secteur de la Santé, où de nombreuses infirmières qualifiées d’Afrique se retrouvent à travailler comme des aides-soignantes une fois en France.

Face à ce phénomène de déclassement professionnel, l’Insee fait état de 13 % seulement de ces immigrés qui occupent un poste de travail supérieur que dans leur pays d’origine.

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