Les autorités démantèlent un réseau de trafic de drogue à Ouargla
La section centrale de lutte contre le trafic illicite de stupéfiants (SCLTIS) a récemment réussi à démanteler trois réseaux spécialisés dans la distribution de drogue, interceptant près de 300 kg de kif traité provenant de l’étranger, selon un rapport de la télévision algérienne.
Les opérations, conduites par les équipes spécialisées de la SCLTIS sous la supervision du parquet territorialement compétent, ont abouti à l’arrestation de six suspects. Ces individus planifiaient de distribuer ces substances illicites dans diverses régions du pays.
Lors de ces interventions, les autorités ont saisi 189 kg de kif traité, soigneusement dissimulés dans une voiture de tourisme à Ouargla. En outre, 85 kg de kif traité ont été découverts dans une remorque de camion à Batna, tandis que 21 kg de la même substance ont été récupérés lors d’une transaction de vente dans un quartier de la capitale.
Les suspects ont été présentés aux autorités judiciaires compétentes pour répondre de leurs actes.
Lourde peine pour incendie et vol au Musée National Islamique
Le procureur général près la cour criminelle d’appel du tribunal d’Alger a requis une peine de 20 ans de prison ferme contre un jeune homme dans la trentaine, accusé d’avoir incendié le musée national islamique des antiquités à Telemly. Il est également poursuivi pour le vol de pièces archéologiques, l’agression des forces de l’ordre avec des pierres, et la destruction de 11 véhicules de police.
Les faits remontent au 8 mars 2019, lorsque des jeunes infiltrés parmi des manifestants ont attaqué les forces de l’ordre avec des pierres, après avoir commis des actes de vandalisme et de vol dans l’enceinte de l’école du Jardin de la Liberté et dans l’aile administrative du musée des antiquités et des arts islamiques. Ils ont mis le feu à l’intérieur du musée et volé plusieurs objets de valeur, dont des épées anciennes et un pistolet.
Par ailleurs, plusieurs véhicules ont été endommagés ou volés, y compris des voitures appartenant à la police judiciaire et au centre médico-social, ainsi que des véhicules de l’unité républicaine de sécurité.
L’accusé a fait appel de la condamnation initiale prononcée par la cour criminelle de première instance de Dar El Beïda. Le procès en appel se poursuit avec le réexamen des faits et des preuves présentées.