Tunisie

Voyager en Europe : règles strictes, visas modifiés et taxes en hausse

L’Union européenne a introduit depuis le 12 octobre 2025 un système biométrique d’entrée-sortie (EES) qui remplacera le tampon manuel sur les passeports par un enregistrement numérique complet des mouvements. L’autorisation électronique de voyage ETIAS, qui deviendra obligatoire pour les ressortissants de plusieurs pays, dont la Tunisie, est attendue fin 2026.


L’Union européenne a mis en place, depuis le 12 octobre 2025, une série de mesures strictes pour tous les voyageurs non-européens, y compris les Tunisiens, avec l’entrée en vigueur du nouveau système biométrique d’entrée-sortie (EES). Ce dispositif, présenté par les autorités européennes comme une modernisation significative en matière de sécurité, remplace le précédent tampon manuel sur les passeports par un enregistrement numérique complet des déplacements.

Le système EES exigera que chaque voyageur provenant d’un pays en dehors de l’espace Schengen fournisse des empreintes digitales et une photo faciale lors de sa première entrée. Grâce à cela, les autorités seront en mesure de suivre précisément la durée de séjour et de détecter automatiquement tout dépassement de la règle « 90 jours sur 180 ».

En plus de l’EES, l’Europe envisage également l’adoption de l’autorisation électronique de voyage ETIAS, qui devrait être obligatoire d’ici fin 2026 pour les ressortissants de plusieurs pays, dont la Tunisie. Les voyageurs devront remplir une demande en ligne et régler des frais supplémentaires avant de pouvoir embarquer vers l’espace Schengen.

Parallèlement, plusieurs destinations européennes annoncent une augmentation des taxes touristiques, ainsi que des restrictions sur les locations de courte durée et un durcissement des règles de comportement, avec des amendes pour les comportements incivils dans les zones touristiques sensibles. Ces mesures, conçues pour mieux réguler les flux et lutter contre le tourisme de masse, devraient accroître le coût global des séjours en Europe.

Les voyageurs tunisiens sont donc invités à se préparer à ces nouvelles procédures, qui pourraient entraîner des délais d’attente plus longs aux frontières et des formalités préalables au voyage plus complexes.