Tunisie

Visas pour la France : procédures complexifiées pour les Tunisiens

L’ambassadrice de France en Tunisie, Anne Guéguen, a affirmé que l’octroi de visas aux citoyens tunisiens continue de se heurter à des difficultés administratives et procédurales. Selon les chiffres communiqués, environ 105 000 visas Schengen ont été délivrés en 2024 aux Tunisiens, avec un taux d’acceptation avoisinant les 60 %.


L’ambassadrice de France en Tunisie, Anne Guéguen, a affirmé que l’octroi de visas aux citoyens tunisiens continue de rencontrer des difficultés administratives et procédurales, malgré les efforts déployés par les services consulaires français. Lors d’une intervention sur les ondes de Mosaïque Fm, elle a précisé que l’ambassade est consciente de ces obstacles et travaille à les atténuer. « Nous faisons de gros efforts et cela a donné des résultats concrets », a-t-elle déclaré.

D’après les données fournies, environ 105 000 visas Schengen ont été délivrés en 2024 aux Tunisiens, avec un taux d’acceptation d’environ 60 %. Bien que ce volume témoigne de l’importance des échanges humains entre les deux pays, il est encore marqué par la complexité des procédures. Anne Guéguen a expliqué que la diversité des types de visas entraîne des règles et des délais différents, ce qui peut parfois occasionner des retards dans la prise de rendez-vous et l’examen des dossiers.

Au-delà de la question des visas, l’ambassadrice a souhaité mettre en avant la qualité des relations bilatérales. Elle a souligné que les liens entre Tunis et Paris restent « solides et positifs », précisant qu’ils reposent sur une coopération jugée bénéfique pour les deux parties.

Cette coopération se manifeste à travers des partenariats dans l’enseignement supérieur, la recherche scientifique et les échanges culturels. De nombreux programmes conjoints encouragent la mobilité académique et la formation, visant à renforcer les compétences et à consolider les échanges entre les deux sociétés.

Malgré les défis liés aux procédures consulaires, la diplomate a insisté sur la volonté partagée de développer davantage les relations. « La Tunisie et la France partagent une histoire et des intérêts communs. Nous travaillons à faire de ce partenariat un levier de prospérité et d’ouverture », a-t-elle conclu.