VIH/SIDA : améliorer le diagnostic et la prise en charge est nécessaire
A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA, le 1er décembre, la Société tunisienne de biologie clinique (STBC) a organisé une manifestation visant à mettre en lumière le rôle des différents intervenants engagés dans cette lutte en Tunisie. Les recommandations issues de cette manifestation ont porté sur la nécessité d’améliorer le diagnostic et la prise en charge thérapeutique, avec un traitement entièrement pris en charge par le programme national.
À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA, célébrée le 1er décembre, la Société tunisienne de biologie clinique (STBC) a organisé un événement pour mettre en avant le rôle des différents acteurs impliqués dans la lutte contre ce virus, ainsi que les défis actuels et les perspectives en Tunisie.
D’après un communiqué de la STBC, cette manifestation a rassemblé des représentants des structures publiques du ministère de la Santé, des biologistes médicaux, des médecins spécialistes en maladies infectieuses, ainsi que des associations professionnelles et des organisations de la société civile œuvrant dans ce domaine.
Les recommandations issues de cet événement ont particulièrement souligné la nécessité d’améliorer le diagnostic, en adoptant les méthodes scientifiques les plus modernes et en introduisant de nouveaux algorithmes pour le dépistage du VIH. « Un meilleur dépistage permet d’assurer une prise en charge précoce et de réduire les risques de transmission », a indiqué la STBC.
Les participants ont également insisté sur l’importance d’améliorer continuellement la prise en charge thérapeutique et la prévention, sachant que le traitement est entièrement couvert par le programme national. Ils ont rappelé que le dépistage du VIH est anonyme et gratuit dans les centres spécialisés et auprès des associations engagées dans la prévention et le soutien des personnes vivant avec le virus, en mettant en avant l’importance de l’utilisation du préservatif.
De plus, les participants ont salué la publication, en 2025, d’une circulaire interdisant l’inscription de « VIH+ » sur les échantillons ou les dossiers des personnes vivant avec le virus dans les établissements de santé. Cette mesure vise à protéger la dignité et la confidentialité des patients, à réduire la stigmatisation et la discrimination, et constitue un avancement significatif en matière de respect des droits humains dans le secteur de la santé.
L’événement a été organisé en partenariat avec le laboratoire de microbiologie de l’hôpital Sahloul de Sousse, la Direction des soins de santé de base, le Programme national de lutte contre le VIH/SIDA, l’unité des laboratoires de biologie médicale du ministère de la Santé, ONU SIDA et le PNUD.

