Tunisie

Tunisie-Algérie : rencontres professionnelles bilatérales du 9 au 12 décembre 2025

Le CEPEX a appelé les entreprises à participer aux rencontres professionnelles bilatérales tuniso-algériennes, prévues du 9 au 12 décembre 2025 à Tunis. Le volume total des échanges commerciaux entre la Tunisie et l’Algérie s’est élevé à 5 810 millions de dinars (MD) au cours des neuf premiers mois de l’année 2025.


Le Centre de promotion des exportations (CEPEX) a invité les entreprises intéressées à participer aux rencontres professionnelles bilatérales tuniso-algériennes, qui se tiendront en marge du Forum économique tuniso-algérien, prévu du 9 au 12 décembre 2025 à Tunis. Les entreprises doivent remplir un formulaire de participation disponible sur le site web.

Cet événement économique est organisé par le CEPEX, en collaboration avec l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), sous la présidence de la Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, et du premier ministre algérien, comme l’indique le CEPEX.

La Tunisie et l’Algérie s’efforcent de renforcer leur coopération économique bilatérale, en raison de l’augmentation des échanges commerciaux entre les deux pays, dont le taux a atteint 11,4 % au cours des dix dernières années, contre 8,9 % avec d’autres partenaires, selon les données fournies par le CEPEX.

En ce qui concerne le volume total des échanges commerciaux entre la Tunisie et l’Algérie, celui-ci a atteint 5 810 millions de dinars (MD) au cours des neuf premiers mois de l’année 2025.

Les acteurs économiques des deux pays s’accordent à dire que, malgré l’importance de ce chiffre, les échanges demeurent concentrés sur des secteurs limités, ce qui rend nécessaire une restructuration et une diversification des processus de coopération.

Des perspectives prometteuses s’offrent à la Tunisie, notamment en consolidant sa position dans les industries manufacturières, en augmentant ses exportations dans le secteur agroalimentaire, particulièrement les produits de la pêche et les préparations alimentaires, ainsi qu’en tirant parti de la demande croissante en produits mécaniques et en composants automobiles.