Tunisie

Salon du chocolat et de la pâtisserie : La gourmandise à l’honneur !

Le Salon du chocolat et de la pâtisserie a fermé ses portes hier, à l’espace d’exposition de l’Utica. Les produits exposés varient de dix dinars le kilo, notamment pour les biscuits, jusqu’à 170dt le kilo pour les samsa à la saveur pistache et framboise.


Le Salon du chocolat et de la pâtisserie a clos ses portes hier à l’Utica. Pendant trois jours, cet événement a offert aux visiteurs la possibilité de découvrir une multitude de produits gourmands, allant des gâteaux aux friandises, tout en respectant leur budget. Devenant un rendez-vous essentiel pour les gourmets ainsi que pour les maîtres chocolatiers et pâtissiers, cette édition enrichit la série des expositions-ventes thématiques et annonce, par son originalité, les festivités de fin d’année.

Il est onze heures ce vendredi 21 novembre 2025. L’espace d’exposition de l’Utica embaume de saveurs qui évoquent de délicieuses créations. Le Salon du chocolat et de la pâtisserie réunit plusieurs professionnels expérimentés ainsi que des novices sous un même toit.

Kouloud Belhaj Massoud, représentant une marque réputée, se remémore sa participation l’année précédente, plus fructueuse. Elle est quelque peu déçue par la présence moindre des visiteurs cette année. « L’affluence du public au salon était nettement plus importante l’an dernier. Je pense que beaucoup de personnes ne sont pas informées de l’édition actuelle en raison d’un manque de publicité. D’autres peuvent également rencontrer des difficultés de transport… D’autant plus que la première journée coïncide avec le milieu de la semaine, ce qui n’encourage pas ceux qui travaillent à venir. »

Cette enseigne propose des délices revisités, comme la célèbre samsa enrobée de chocolat ou fourrée de crème spéculos, ainsi que des macarons aux goûts divers tels que l’amande amère, les pétales de roses ou caramel et beurre salé, sans oublier les dattes fourrées et enrobées de chocolat. « Certains sont partants pour de nouvelles expériences gustatives, tandis que d’autres préfèrent les classiques de la pâtisserie tunisienne », souligne-t-elle. Les prix des produits varient en fonction des choix et des budgets, allant de dix dinars pour les biscuits jusqu’à 170 dinars le kilo pour les samsa au goût pistache et framboise garnies de perles.

En plus des grandes marques, des pâtissiers en herbe ont également leur place au salon. Mariem Khadhaaî, qui gère un atelier à domicile, a récemment lancé son projet dédié au chocolat. « Nous travaillons selon la demande des clients. Nous faisons des commandes personnalisées. Nos produits incluent du chocolat fourré, des dattes farcies, des cookies et bien d’autres friandises », explique-t-elle, ajoutant que chaque pièce de chocolat raconte sa propre histoire. Le chocolat y est proposé en coffrets de quatre, six ou douze pièces à 15, 20 ou 25 dinars.

En parcourant les pavillons, on découvre un stand dédié à la harissa traditionnelle, un condiment qui, bien qu’insolite, fait partie intégrante des produits du terroir. « Nous venons de Nabeul, et la harissa représente notre identité ! Nous proposons également des produits sucrés naturels, sans conservateurs ni colorants », déclare Safa Souibki, responsable marketing d’une enseigne créée il y a trois ans. Les visiteurs peuvent y trouver de la bsissa en plusieurs variétés, au chocolat, à la pistache, ainsi que des pâtes à tartiner. « Nos produits sont adoucis avec des ingrédients naturels selon les préférences des clients, que ce soit avec du miel ou du sucre de dattes. »

Parmi les exposants, certains font partie d’un centre de formation professionnelle en pâtisserie. Rim Néji supervise les stagiaires, tout en informant le public des projets à venir. « Nous organiserons une formation axée sur le chocolat, qui sera une première opportunité pour les participants d’apprendre à préparer le chocolat sous toutes ses formes. Nous allons également exposer une figurine en chocolat lors de la cérémonie de clôture », ajoute-t-elle.

Pour les enfants, un atelier a été monté. « Cet atelier permet aux enfants d’avoir une première expérience en tant que chefs pâtissiers, où ils pourront tremper une boule de gâteau dans une ganache », explique Sirine Abdelkefi, cheffe pâtissière. La scène sert aussi de plate-forme pour un concours, où les candidats devront choisir entre une épreuve de mignardise ou de pièce artistique en chocolat, affichant ainsi que la gourmandise reste le mot d’ordre.