Ministre des Transports : « Ne pas négliger l’investissement dans des ports modernes »
Le ministre des Transports, Rachid Amri, a indiqué que l’intensification de la concurrence régionale et internationale et l’accélération du développement technologique dans le domaine maritime nécessitent l’investissement dans des ports de nouvelle génération. Amri a souligné l’importance de ce projet stratégique en raison de la position privilégiée de la Tunisie en Méditerranée, qui accapare 30 % du trafic maritime mondial.
Le ministre des Transports, Rachid Amri, a déclaré que l’augmentation de la concurrence régionale et internationale, ainsi que l’accélération du développement technologique dans le secteur maritime, nécessitent d’investir dans des ports de nouvelle génération.
Lors d’une réunion de travail dédiée au suivi du projet de port en eaux profondes et de la zone de services logistiques d’Enfidha, dans le gouvernorat de Sousse, Amri a souligné les avantages que ce port en eaux profondes offre, notamment en termes de gestion des coûts, de capacité d’accueil des grands navires et d’accroissement de l’attractivité pour les investissements.
Il a également mis en avant son rôle dans le développement des chaînes d’exportation et dans la transformation du troisième district du Centre du pays, qui relie la frontière Ouest avec l’Algérie à ses côtes Est, comme indiqué dans un communiqué du ministère des Transports publié samedi.
Le ministre a précisé l’importance stratégique de ce projet en raison de la position géographique privilégiée de la Tunisie en Méditerranée, qui représente 30 % du trafic maritime mondial.
La Tunisie est déterminée à réaliser ce projet en respectant totalement sa souveraineté nationale et en adoptant une approche progressive avec un calendrier précis, conformément aux diverses politiques de l’État, notamment celles relatives à l’environnement, a ajouté le ministre.
La réunion s’est déroulée en présence de responsables du ministère des Transports, de la PDG de la Société du port d’Enfidha, de la PDG de l’Office de la Marine Marchande et des Ports (OMMP), ainsi que de représentants des ministères de l’Économie et de la Planification, de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, de l’Équipement et de l’Habitat, et de l’Environnement.

