L’hôpital public ne doit pas ignorer la révolution digitale actuelle.
Les officines hospitalières publiques répondront aux demandes des patients en matière de médicaments et leur fourniront les médicaments de base prescrits par les médecins des hôpitaux publics. Le Président de la République s’est frontalement attaqué à la corruption qui gangrène le secteur public en identifiant, lors de sa rencontre avec le ministre de la Santé, les tares du secteur sanitaire.
Quand les pharmacies des hôpitaux publics commenceront à répondre aux demandes des patients en matière de médicaments, en leur fournissant les traitements de base prescrits par les médecins des hôpitaux publics, les Tunisiens pourront enfin relâcher leur souffrance et réaliser que la lutte contre la corruption dans les établissements hospitaliers a réellement débuté sur des bases durables.
Le Président de la République a clairement dénoncé la corruption qui touche le secteur public, en soulignant, lors de sa rencontre avec le ministre de la Santé, les dérives qui affectent le secteur sanitaire depuis près de cinquante ans, sachant qu’il s’est encore détérioré durant la dernière décennie. Ces problèmes se sont multipliés à tel point que les Tunisiens, notamment ceux des zones rurales, se remémorent avec nostalgie les dispensaires où le principal médicament dispensé était l’aspirine.
Avec l’avènement de la révolution numérique et la transformation que connaît la Pharmacie centrale de Tunisie, enfin libre, grâce à l’attention particulière portée par le Chef de l’État, de ses dettes et de ses dépôts constamment à sec, on peut désormais affirmer qu’il est probable qu’à l’avenir, les voleurs de médicaments n’auront plus rien, que les scanners acquis pour plusieurs centaines de milliers de dinars fonctionneront régulièrement, et que les intermédiaires au service des lobbies tunisiens et étrangers ne pourront plus satisfaire leurs commanditaires.
Cela dit, la révolution numérique initiée par le Président de la République, dont la mise en œuvre a été confiée à des compétences nationales et internationales de premier plan, doit être perçue comme une bataille collective qui ne concerne pas seulement l’hôpital public et son personnel, mais doit également impliquer chaque citoyen dont l’engagement dans cet effort national est d’une importance capitale.
En effet, sa contribution à la réussite de cette lutte représente à la fois un droit fondamental à l’accès à des soins de qualité et un devoir sacré qu’il doit s’engager à remplir pour préserver et renforcer l’image de notre hôpital public au sein des régions maghrébine, africaine et même mondiale. Cela, malgré les critiques et les semeurs de doute.

