Les routes les plus meurtrières en Tunisie en 2025

Depuis le début de l’année jusqu’au 4 décembre en cours, les gouvernorats de Tunis, Sfax et Nabeul ont enregistré respectivement 112, 111 et 77 décès dus aux accidents de la route, selon les statistiques de l’Observatoire national de la sécurité routière (ONSR). Les mois de juin, juillet et août ont été les plus meurtriers avec 127 décès en juin, 114 en juillet et 135 en août.

Depuis le début de l’année jusqu’au 4 décembre, les gouvernorats de Tunis, Sfax et Nabeul ont enregistré le plus grand nombre de décès causés par des accidents de la route, selon les données de l’Observatoire national de la sécurité routière (ONSR).

Présentées lors de la 16è session des travaux du Conseil national de la sécurité routière la semaine dernière, ces statistiques indiquent que le gouvernorat de Tunis a enregistré 112 décès dus aux accidents de la route, suivi par Sfax avec 111 décès, puis Nabeul avec 77 décès.

Le gouvernorat de Tunis se classe également en tête pour le nombre total d’accidents de circulation, avec 672 accidents, suivi de Mahdia (399 accidents), Nabeul (313 accidents), Sfax (283 accidents) et Kasserine (265 accidents).

Les données révèlent que les gouvernorats de l’intérieur affichent le taux de mortalité le plus élevé par million de véhicules, avec Kasserine en tête à 55,4 %, suivie de Sidi Bouzid à 37,9 % et Kairouan à 37,6 %.

Selon la même source, ces indicateurs mettent en lumière une faiblesse structurelle des infrastructures, des services d’urgence et des comportements à risque dans les régions intérieures, qui nécessitent une intervention urgente et différenciée.

Les mois de juin, juillet et août ont été les plus meurtriers, avec 127 décès en juin, 114 en juillet et 135 en août.

Les décès liés aux accidents de la route se sont principalement produits entre 6 h et 8 h du matin, totalisant 125 morts, ainsi qu’entre 16 h et 22 h, avec 381 décès.

Le rapport annuel sur la sécurité routière pour 2024, qui se veut un outil de travail unifié regroupant les différents intervenants dans le domaine, a mis en place des plans d’action, en particulier pendant les périodes de pointe, pour renforcer le contrôle et l’interventions, en plus d’analyser les différentes circonstances et causes des accidents.