Lassaâd Goubantini dévoile un volet 2 plus attractif de «Sahbek Rajel»

La production de «Sahbek Rajel» a fait appel à d’autres acteurs comme Moez Gdiri et Samira Magroun, remplaçant Dora Zarrouk, ainsi qu’à Hichem Sallem et d’autres. Le tournage des 15 épisodes de la sitcom démarrera au mois de décembre et durera six semaines.

«On ne change pas une équipe qui gagne, et ce deuxième volet est la continuité du précédent, composé toujours de la même équipe technique et artistique, avec, bien sûr, quelques changements au niveau de l’histoire et du casting»

La Presse — Après le succès commercial du film «Sahbek Rajel» et de la série diffusée durant le mois de Ramadan sur Nessma el Jadida, Kais Chekir revient avec une deuxième saison de «Sahbek Rajel», à la fois au cinéma et en sitcom. En termes d’entrées, ce nouvel opus a largement dépassé les précédents films du réalisateur, à savoir «Sabak El Khir» et «Super Tounsi», ainsi que d’autres productions tunisiennes, selon son producteur-distributeur Lassaâd Goubantini.

Et, comme on ne change pas une équipe qui gagne, « ce deuxième volet est la continuité du précédent, composé toujours de la même équipe technique et artistique, avec, bien sûr, quelques changements au niveau de l’histoire et du casting», précise Goubantini.

La production a fait appel à de nouveaux acteurs, tels que Moez Gdiri, Samira Magroun, qui remplace Dora Zarrouk, indisponible, le chanteur populaire Hichem Sallem, ainsi que d’autres aux côtés de Karim Gharbi, Yassine Ben Gamra, Kaouther Bardi, Sofien Dahech, Slah Msadak, Lobna Dziri, Younes Ferhi et Noureddine Bouhjaja.

Les personnages principaux sont déjà bien établis : Azouz, Mehdi, Titou, Bakhanou, Habib, Sassi, Souad, Maissa, etc. Les arcs narratifs de certains d’entre eux, comme Titou et Bakhanou, seront approfondis dans cette comédie policière, dont le thème majeur est l’amitié ainsi que la rivalité entre deux policiers, Mehdi et Azzouz.

Les scénaristes Ahmed Sayed, Zine Mastouri et Kais Chekir ont également pris en compte l’actualité pour cette nouvelle version. Le film s’inscrit dans le genre comédie-action. Le tournage, qui a débuté il y a trois semaines, se terminera mi-octobre 2025, avec un total de six semaines de tournage pour ce film.

Le tournage des 15 épisodes de la sitcom commencera au mois de décembre et durera également six semaines, tandis que le film sera déjà diffusé en salles. «Les arcs de la sitcom seront davantage développés. Les scénaristes souhaitent améliorer le contenu en fonction de l’impact du film sur le public», souligne le producteur.

Concernant le budget, il est supérieur à celui du film précédent. Goubantini déplore la rareté des salles de cinéma adaptées pour ce type de film qui attire un large public. «Dans les villes de l’intérieur, où les salles sont insuffisantes, nous faisons appel aux maisons de la culture, aux maisons des jeunes, aux centres culturels, et parfois nous sommes contraints de louer des salles de fêtes pour projeter le film. L’année dernière, nous avons rencontré quelques problèmes avec certaines maisons de culture qui ont refusé de programmer le film sans en indiquer les raisons», fait-il part avec regret.

Selon Lassaâd Goubantini, Kais Chekir fait des progrès de film en film. C’est la première franchise tunisienne et c’est la première fois qu’un film tunisien réalise une suite. «On peut même envisager un troisième volet. Les critères de succès de «Sahbek Rajel» sont avant tout le scénario, les dialogues, l’intrigue, les rebondissements, le casting, qui comprend des têtes d’affiche, ainsi que la réalisation», se réjouit le producteur.

Le film comprendra des effets spéciaux pour les scènes d’action, réalisés par une équipe de techniciens tunisiens et égyptiens. Kamel Touati, qui était la vedette des films «Sabak el Khir» et «Super Tounsi», ne figurera pas dans «Sahbek Rajel». «Nous avons pensé à lui, mais il avait des engagements. C’est un grand acteur qui mérite tous les égards et il aura sûrement une place dans les prochaines productions», conclut notre interlocuteur.