Tunisie

La Tunisie ne célèbre pas la semaine de l’allaitement maternel.

La Tunisie célèbre la semaine de l’allaitement maternel du 1er au 7 novembre 2025. Selon Moez Cherif, président de l’Association tunisienne pour la défense des droits de l’enfant, le taux d’allaitement maternel en Tunisie pendant 6 mois n’a pas dépassé 17 % en 2024.


La Tunisie célèbre la semaine de l’allaitement maternel du 1er au 7 novembre 2025.

Les établissements de santé et les acteurs de la société civile affirment que l’allaitement maternel est un droit pour chaque enfant et que les obstacles rencontrés par les mères doivent être surmontés pour garantir ce droit, qui offre de nombreux avantages sur le plan sanitaire et psychologique, et améliore la qualité de vie.

L’Office national de la famille et de la population (ONFP) célèbre cet événement sous le slogan « Ensemble… encourageons l’allaitement maternel », en soulignant que l’allaitement maternel protège l’enfant contre les maladies et renforce le lien avec sa mère. Il appelle les mères, les familles et les professionnels de la santé à soutenir l’allaitement maternel, au moins durant les six premiers mois de la vie du nourrisson, puis à poursuivre avec une alimentation complémentaire jusqu’à deux ans ou plus, selon un communiqué.

De son côté, le président de l’Association tunisienne pour la défense des droits de l’enfant, Moez Cherif, a déclaré à la TAP que l’allaitement maternel constitue un droit pour chaque enfant et établit une relation équilibrée entre la mère et son enfant.

Il a précisé que le taux d’allaitement maternel en Tunisie durant les six premiers mois n’a pas dépassé 17 % en 2024, alors qu’il était d’environ 13 % quatre ans plus tôt. Cherif considère ce taux comme faible et insuffisant, principalement en raison de plusieurs facteurs liés à l’environnement professionnel et social.

Cherif a également souligné que le cadre juridique favorise l’allaitement artificiel, notamment en facilitant la promotion des produits laitiers artificiels.

Il a indiqué que « la durée du congé maternité est tout à fait insuffisante, ce qui contraint plusieurs mères à renoncer à l’allaitement maternel pendant une période plus longue ».