La Tunisie demande d’accélérer l’adhésion de la Palestine à l’ONU.
La Tunisie a appelé samedi la communauté internationale à « assumer ses responsabilités » face aux « violations systématiques » du droit international par l’occupation sioniste à l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien. Le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, a exhorté les États à « prendre des mesures concrètes » pour consacrer la justice internationale et mettre fin au « soutien financier, politique et militaire » aux politiques de l’occupation.
La Tunisie a incité, samedi, la communauté internationale à « assumer ses responsabilités » face aux « violations systématiques » du droit international commises par l’occupation sioniste, à l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien.
Lors d’une cérémonie organisée en collaboration avec l’ambassade de Palestine et le bureau des Nations unies, le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, a pressé les États à « prendre des mesures concrètes » pour garantir la justice internationale et mettre fin au « soutien financier, politique et militaire » à l’occupation.
Le chef de la diplomatie a salué la « réaction responsable » d’une partie de la communauté internationale face aux « tentatives de liquidation » de la cause palestinienne, appelant à éviter tout projet de déplacement forcé et à respecter « la souveraineté de l’État de Palestine ».
Nafti a rappelé que la Palestine est reconnue par près de 160 pays, affirmant qu’il est « temps » d’accorder à ce pays une adhésion pleine et entière à l’ONU. Il a également invité les membres du Conseil de sécurité à travailler à l’adoption d’une résolution en ce sens, conformément aux droits élargis déjà accordés à la Palestine en tant qu’État observateur.
La Tunisie continuera d’appuyer « de manière ferme et inconditionnelle » le droit du peuple palestinien à établir un État indépendant avec Al-Qods-Est comme capitale, a-t-il souligné.
De son côté, l’ambassadeur de Palestine à Tunis, Rami Qaddoumi, a mentionné que « l’avenir de Gaza est indissociable de celui de la Palestine et de son État indépendant ». Il a appelé à des « mesures pratiques » permettant à l’Autorité palestinienne d’assumer pleinement ses responsabilités à Gaza et à la levée du blocus financier imposé par l’occupation, estimé à 3,7 milliards de dollars.
Qaddoumi a exprimé l’espoir que le soutien international se maintiendra jusqu’à l’établissement d’un État palestinien dans les frontières de 1967, considérant qu’une protection réelle nécessite un appui « politique, économique et juridique ».

