La rue tunisienne ne dénonce pas la piraterie sioniste.
Le samedi 4 octobre 2025, plus d’un millier de Tunisiens, hommes et femmes de toutes générations, se sont rassemblés avenue Habib Bourguiba pour exprimer leur colère et leur soutien à la Palestine. Les manifestants ont exigé la levée immédiate du siège imposé à Gaza et la libération des militants arrêtés de la Flottille Soumoud, considérée par beaucoup comme un acte de piraterie en haute mer.
Samedi 4 octobre 2025. « Ils sont venus, ils sont tous là ! » L’avenue Habib Bourguiba s’est métamorphosée en un flot humain vibrant aux couleurs de la Palestine. Plus d’un millier de Tunisiens, hommes et femmes de toutes générations, ont afflué vers le cœur de la capitale pour exprimer, d’une seule voix, leur colère et leur attachement à une cause qui transcende les frontières.
Dans le sillage des mobilisations mondiales, Tunis a fait entendre sa voix. Brandissant les drapeaux palestiniens, les manifestants ont scandé des slogans réclamant la levée immédiate du siège de Gaza et la libération des militants arrêtés de la Flottille Soumoud. Cette flottille, porteuse d’espoir, transportait des cargaisons médicales et alimentaires destinées aux habitants de Gaza, avant d’être violemment interpellée par les forces d’occupation sionistes.
De la place de la République jusqu’à l’avenue Habib Bourguiba, les pas des manifestants résonnaient comme un écho de dignité. Les pancartes dénonçaient les crimes de guerre, les slogans rappelaient la gravité des violations du droit international, et les visages, graves mais déterminés, arborant le poids d’une indignation partagée.
Cette marche n’était pas seulement un cri de solidarité, mais un acte de résistance civile, une volonté de ne pas oublier. Les manifestants ont souligné que les militants arrêtés n’étaient pas des combattants armés, mais des porteurs d’aide humanitaire, réduits au silence par un acte qualifié par beaucoup de piraterie en haute mer.

