Tunisie

La résolution sur la paix a été adoptée.

Les tentatives du président Trump pour déployer une force internationale de stabilisation (ISF) au Proche-Orient en dehors du cadre onusien ont été rejetées par tous les États consultés. La résolution adoptée par le Conseil de sécurité de l’ONU a été saluée par tous les États, sauf par le mouvement Hamas qui l’a dénoncée pour ne pas répondre aux exigences et aux droits politiques et humains des Palestiniens.


Finalement, les efforts et les pressions exercées par le président Trump pour imposer son plan de déploiement d’une force internationale de stabilisation (ISF) au Proche-Orient en dehors de l’ONU n’ont pas abouti ; le projet a été rejeté par tous les États consultés.

Ce plan vise à déployer des troupes pour sécuriser les frontières, notamment en coopération avec l’entité sioniste et l’Égypte, et pour aider à la démilitarisation de Gaza, au désarmement des groupes non étatiques, à la protection des civils et à la formation d’une police palestinienne. N’ayant pas de cadre onusien, il a été rejeté sine die.

Après de difficiles négociations, Trump, qui a une aversion marquée pour l’ONU, a finalement accepté de présenter son plan au Conseil de sécurité, prévoyant le déploiement d’une force internationale sous l’égide de l’ONU.

Sans aucun veto, ni russe ni chinois, le texte tant attendu a été adopté par treize voix au Conseil de sécurité de l’ONU, l’Autorité palestinienne ayant notamment exprimé son accord, soulignant, dans un communiqué, « l’urgence de mettre immédiatement en œuvre cette résolution sur le terrain ».

L’adoption de la résolution a été saluée par tous les États, en particulier par l’ambassadeur américain aux Nations unies, Mike Waltz, qui l’a qualifiée d’« historique et constructive ». Seul le mouvement Hamas l’a dénoncée, regrettant un texte qui « ne répond pas aux exigences et aux droits politiques et humains » des Palestiniens. Ce plan offre un cadre juridique international à l’action de l’ONU, permettant de maintenir le cessez-le-feu et facilitant la distribution de l’aide humanitaire.

Doit-on se réjouir de l’adoption de cette résolution ? Oui, mais. D’abord, nous accordons un « oui » massif à cette résolution, car, si elle est appliquée comme le souhaitent ses signataires et l’opinion publique, elle allégera la souffrance extrême des Gazaouis, confrontés au froid et aux pluies, à l’errance des sans-abri et à tous les malheurs dont l’opinion a été témoin au cours des années d’occupation, de bombardements et de destruction.

Enfin, elle pourrait favoriser la reconstruction de la bande de Gaza dans la paix. Toutefois, un « bémol » subsiste à nos espoirs, qui est motivé par l’histoire des centaines de résolutions de paix adoptées par l’Assemblée générale de l’ONU et le Conseil de sécurité, condamnant l’État sioniste.

Parmi les thèmes récurrents de ces résolutions, on trouve : les opérations militaires à Gaza, les violations des droits des Palestiniens, l’annexion du Golan, la condamnation de l’occupation, les colonies sauvages et illégales, le mur de séparation et le statut d’Al Qods.

Un autre bémol refroidit nos espoirs : parmi les 20 points contenus dans la résolution, des observateurs alertent sur le fait que des « zones d’ombre » persistent. On se demande comment ces imperfection et insuffisances seront traitées, et comment le gouvernement de l’État sioniste accompagnera cette résolution en l’appliquant rigoureusement sans multiplier les détours habituels sur les points qu’elle inclut.