Kairouan : Yura ouvre sa cinquième unité et annonce 2.000 emplois supplémentaires

La société coréenne « Yura » a posé, récemment, la première pierre de sa cinquième unité de production dans la zone industrielle « Kairouan 2 », avec un investissement de 50 millions de dinars qui devrait générer plus de 2.000 emplois. Selon le ministère de l’Industrie, cette nouvelle unité devrait créer plus de 2.000 postes moyennant un investissement d’environ 50 millions de dinars.

La société coréenne « Yura » a récemment inauguré la première pierre de sa cinquième unité de production dans la zone industrielle « Kairouan 2 ». Cet investissement s’élève à 50 millions de dinars et devrait créer plus de 2.000 emplois, renforçant ainsi l’objectif du groupe de positionner la Tunisie, et particulièrement Kairouan, comme une plateforme régionale pour la fabrication de composants automobiles.

Une cérémonie officielle s’est tenue mardi à Kairouan pour cet événement. Selon le ministère de l’Industrie, le gouvernorat de Kairouan et la direction de « Yura », cette nouvelle unité devrait générer plus de 2.000 postes d’ici là, pour un investissement d’environ 50 millions de dinars.

La filiale tunisienne de « Yura » est en activité depuis 2007 et opère plusieurs unités de production à Kairouan, fabriquant des câbles et composants pour l’industrie automobile.

L’objectif global de l’entreprise, selon son directeur Dong-Il-Park, est d’augmenter le nombre d’employés tunisiens de « Yura », qui est actuellement de 2.000, à 6.000 d’ici 2026. Cette stratégie s’inscrit dans un cadre plus large visant à établir la Tunisie, et surtout Kairouan, comme un centre de production de composants automobiles, en tirant parti d’une main-d’œuvre locale compétente et d’une infrastructure industrielle déjà en place.

Le projet semble également se projeter vers l’avenir de la mobilité, en prévoyant la fabrication de composants pour véhicules, en lien avec les évolutions mondiales dans le secteur automobile.

Pour la région de Kairouan, la création de 2.000 emplois supplémentaires constitue un développement significatif en matière d’emploi, de croissance économique et d’attraction d’investissements. Pour le secteur automobile en Tunisie, cela illustre la confiance continue des investisseurs étrangers, notamment de cet acteur sud-coréen, dans le potentiel industriel tunisien, ce qui pourrait susciter l’intérêt d’autres investisseurs. Sur le plan économique national, ce type d’investissement à forte valeur ajoutée (composants automobiles, technologie, exportation) correspond aux priorités de développement de l’industrie locale.

Bien que la pose de la première pierre représente une étape cruciale, la réalisation du projet dépendra des phases de construction, de mise en service et de recrutement. L’impact local, les conditions de travail et le niveau de qualification des employés seront déterminés par les décisions opérationnelles prises au fur et à mesure de l’avancement du projet.

Comme pour tout investissement d’une telle envergure, les effets socioéconomiques ne seront pleinement appréciés qu’une fois l’usine opérationnelle. Le contexte économique global, incluant la demande mondiale, la compétitivité, les coûts de production et la politique nationale, sera un facteur crucial pour la réussite de ce projet.

Il est à noter que la région de Kairouan, bénéficiant d’une position stratégique, attire l’intérêt des investisseurs étrangers. Toutefois, ses infrastructures sont considérées comme obsolètes, ce qui souligne la nécessité d’investir dans leur modernisation afin de créer une dynamique économique véritable.