Insécurité dans les urgences : l’ATJM dénonce l’absence de mesures.
L’Organisation Tunisienne des Jeunes Médecins a exprimé son indignation face à l’absence de mesures concrètes pour protéger le personnel médical et paramédical dans les services d’urgence. L’Organisation a annoncé l’organisation d’une série de mouvements de protestation à partir du 15 octobre, en coordination avec les médecins, les infirmiers, les techniciens de santé et l’ensemble des professionnels de la santé publique travaillant dans ce service et cet hôpital.
L’Organisation Tunisienne des Jeunes Médecins a fait part de son indignation dans un communiqué, soulignant l’absence de mesures concrètes pour protéger le personnel médical et paramédical dans les services d’urgence des hôpitaux et assurer la sécurité des établissements de santé. Cette déclaration intervient après les agressions répétées dont ont été victimes les professionnels de santé travaillant au service des urgences de l’Hôpital Universitaire Habib Bougatfa à Bizerte.
L’Organisation tient la direction de l’hôpital, les autorités régionales et le ministère de la Santé pour responsables de la détérioration de cette situation. Elle insiste sur l’urgence de concrétiser les promesses faites précédemment et d’agir rapidement sur la pétition signée par plus de 50 agents de santé, infirmiers et médecins du service, qui demandait la mise en place de mesures simples pour assurer leur sécurité.
Par ailleurs, l’Organisation a annoncé l’organisation de plusieurs mouvements de protestation à partir du 15 octobre, en coordination avec les médecins jeunes et internes, les infirmiers, les techniciens de santé et tous les professionnels de la santé publique travaillant dans ce service et cet hôpital.

