Georgia Makhlouf à Tunis : un roman sur la mémoire
Le nouveau roman de Georgia Makhlouf, « Pays amer », est inspiré de la vie de la photographe Marie El Khazen, pionnière de la photographie au Liban, et sera présenté le 15 octobre à la librairie Culturel de Gammarth. L’ouvrage a déjà remporté le 1er Prix Méditerranée des lecteurs et figure parmi les finalistes du Prix de littérature arabe 2025, du Prix Gisèle Halimi et du Prix Mare Nostrum.

Le dernier roman de Georgia Makhlouf, inspiré par la vie de la photographe Marie El Khazen, aborde la liberté féminine et la mémoire libanaise. L’auteure rencontrera son public le 15 octobre à la librairie Culturel de Gammarth.
La Presse — La romancière et critique littéraire franco-libanaise Georgia Makhlouf se rendra à Tunis la semaine prochaine pour présenter son nouveau roman, « Pays amer », qui s’inspire librement de la vie de Marie El Khazen (1899-1983), pionnière de la photographie libanaise.
Une rencontre-débat est prévue le mercredi 15 octobre à 17h00, à la librairie Culturel de Gammarth, située dans la banlieue nord de Tunis. Cette rencontre, organisée en partenariat avec l’Institut français de Tunisie, sera animée par Sarra Khaled, universitaire, et sera suivie d’une séance de dédicace.
Publié en janvier 2025 par les Presses de la Cité (France), « Pays amer » est le troisième roman de Georgia Makhlouf. Dans cet ouvrage de 304 pages, l’auteure aborde la mémoire et la liberté féminine à travers les parcours de deux femmes libanaises, l’une vivant au XXe siècle et l’autre dans le présent, toutes deux liées par la photographie et le désir d’émancipation.
Le livre a déjà obtenu le 1er Prix Méditerranée des lecteurs et est également finaliste pour le Prix de littérature arabe 2025, le Prix Gisèle Halimi et le Prix Mare Nostrum.
Journaliste et écrivaine, Georgia Makhlouf partage son temps entre Paris et Beyrouth. Elle fait partie du comité éditorial de L’Orient Littéraire, le supplément mensuel du quotidien L’Orient-Le Jour, et est responsable du Prix France-Liban au sein de l’Association des écrivains de Langue française (Adelf) depuis 2016, tout en étant membre du Parlement des écrivaines francophones depuis 2022.
Son œuvre, qui s’inscrit dans la mémoire et la diaspora, s’est affirmée dès son premier roman «Les Absents» (Prix Senghor, 2014), un récit sur une enfance brisée par la guerre et l’exil. Dans « Port-au-Prince aller-retour » (2019), elle a déjà traité des migrations syro-libanaises vers les Amériques, notamment vers Haïti, au tournant du XXe siècle.
Dans « Pays amer », l’auteure tisse avec sensibilité les témoignages de Marie, photographe du début du XXe siècle, et de Mona, une jeune artiste contemporaine. À travers leurs journaux, leurs images et leurs douleurs, Georgia Makhlouf dresse un portrait vibrant du Liban et des femmes qui, contre toute attente, ont choisi de créer pour exister.

