Flottille Soumoud : 37 organisations exigent la libération des détenus tunisiens
Trente-sept organisations de la société civile ont appelé dimanche à la libération immédiate de tous les membres de la Flottille Soumoud, en particulier les Tunisiens, détenus de manière arbitraire par les forces sionistes. Les Tunisiens participant à la flottille encore détenus poursuivent leur grève de la faim illimitée depuis la nuit du jeudi 3 octobre.
Trente-sept organisations de la société civile ont appelé, dimanche, à la libération immédiate de tous les membres de la Flottille Soumoud, en particulier les Tunisiens, qui sont détenus de manière arbitraire par les forces sionistes, demandant leur retour en toute sécurité.
Parmi ces organisations se trouvent l’Union Générale Tunisienne du Travail, la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’homme, le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux et Amnesty International. Elles ont souligné que toute atteinte aux droits des activistes à un retour en toute sécurité constitue une violation du droit international.
Les signataires ont également appelés les organisations de droits de l’homme et les institutions humanitaires à faire pression sur l’entité sioniste pour qu’elle mette fin à ses attaques contre les activistes. De plus, ils ont invité la communauté internationale et les gouvernements à assumer leurs responsabilités juridiques et morales en acheminant l’aide humanitaire à Gaza et à agir immédiatement pour mettre fin aux souffrances du peuple palestinien, en plus de soutenir la flottille qui regroupe des participants de plus de 44 nationalités.
Les organisations ont fermement condamné l’interception illégale de la Flottille Soumoud, soulignant qu’il s’agit d’une violation visant une initiative humanitaire pacifique qui véhicule un message de soutien et de secours au peuple de Gaza. Cette interception contrevient au droit international et met en péril la sécurité des membres de la Flottille.
Il est à noter que plusieurs détenus de la Flottille Soumoud libérés ont rapporté que des militants tunisiens avaient été victimes de graves agressions. Leurs témoignages, publiés par les médias internationaux et sur la page officielle de la Flottille maghrébine, ont unanimement déclaré que le traitement des détenus originaires du Maghreb, en particulier de Tunisie, était brutal et inhumain.
Les Tunisiens participants à la flottille encore détenus poursuivent leur grève de la faim illimitée depuis la nuit du jeudi 3 octobre.

