Tunisie

Emploi à l’étranger : la Tunisie ne crée pas de nouvelles opportunités en Libye et au Qatar

Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chaouad, a annoncé qu’un accord avec la Libye sera signé le 10 novembre prochain, portant sur la mobilité de la main-d’œuvre et des compétences tunisiennes entre les deux pays. Il a également précisé qu’un nouvel accord sera signé avec l’État du Qatar avant le début de l’année 2026, en collaboration avec la société « Joussour », pour encadrer la mobilité professionnelle dans un cadre contractuel garantissant les droits et obligations des deux parties.


Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chaouad, a affirmé que la Tunisie est prête à établir de nouveaux accords avec la Libye et le Qatar pour encadrer la mobilité des travailleurs tunisiens et organiser l’emploi des compétences à l’international. Il a indiqué que les perspectives d’emploi à l’étranger restent prometteuses et variées.

Lors d’une séance de travail commune entre la Commission de l’éducation, de la formation professionnelle, de la recherche scientifique, de la jeunesse et des sports de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et la Commission des services et du développement social du Conseil national des régions et des districts, le ministre a annoncé qu’un accord avec la Libye sera signé le 10 novembre prochain. Cet accord concernera la mobilité des travailleurs et des compétences tunisiennes entre les deux pays.

Il a rappelé que sa visite à Tripoli, en avril dernier, a facilité les démarches pour l’emploi de la main-d’œuvre qualifiée et a renforcé la coopération en matière de formation et de développement des cadres spécialisés.

Chaouad a également ajouté qu’un nouvel accord sera signé avec l’État du Qatar avant le début de l’année 2026, en collaboration avec la société « Joussour », mandatée par le gouvernement qatari pour attirer les compétences et la main-d’œuvre qualifiées. Cet accord a pour but d’encadrer la mobilité professionnelle dans un cadre contractuel garantissant les droits et obligations des deux parties.

Par ailleurs, le ministre a souligné l’augmentation de la demande pour les compétences tunisiennes dans le cadre de la « migration circulaire », en précisant que plusieurs accords avec la France permettent déjà aux travailleurs tunisiens de travailler pendant une période de six mois par an.

Il a ajouté que la Grèce a récemment manifesté son besoin de main-d’œuvre dans certains secteurs pour une durée de neuf mois, qui pourrait déboucher sur des emplois permanents.

Riadh Chaouad a enfin déclaré que la politique nationale d’emploi à l’étranger repose désormais sur des principes de partenariat équitable, et non sur l’exportation de la main-d’œuvre sans garanties. Il a insisté sur le fait que chaque nouvel accord est désormais établi dans un cadre juridique clair, assurant la protection des droits des travailleurs tunisiens et renforçant la gouvernance des entreprises privées de placement à l’étranger.