Tunisie

Détérioration de l’état de la liberté de la presse en Tunisie sous le régime oppressif de Kais Saied

Les réglementations strictes du président Kais Saied sur la Tunisie depuis juillet 2021 ont entraîné une baisse de la liberté de la presse. Il n’a cessé de renforcer sa maîtrise de l’autorité, reléguant le droit à la liberté d’expression à une époque antérieure à la révolution de 2011, lorsque le président Ben Ali a été renversé et forcé à quitter le pays.

Kais Saied a suspendu illégalement le Parlement en juillet 2021, et, malgré les boycotts populaires généralisés, a établi une nouvelle constitution un an plus tard, bafouant effrontément le principe de séparation des pouvoirs. Il a ensuite promulgué des lois notoires qui répriment les journalistes, la presse publique et privée et les organisations de médias, ignorant tous les appels à les abroger ou à entamer des pourparlers avec des groupes de la société civile en faveur de la liberté d’expression afin d’améliorer la détérioration de la liberté d’expression en Tunisie.

Au cours des deux dernières années, la liberté de la presse en Tunisie a été en baisse constante, et le début de 2023 a été un cauchemar aggravé par le gouvernement oppressif de Kais Saied. L’unité de surveillance du WJWC a rapporté que de janvier à février de cette année, 61 journalistes, dont 25 femmes, ont été victimes de violations. Cela représente une augmentation significative par rapport à la même période en 2022, au cours de laquelle 132 infractions ont été enregistrées, 37 femmes journalistes tunisiennes étant ciblées.

Le rapport donne un aperçu de la façon dont les autorités tunisiennes ciblent régulièrement les journalistes, la presse et les organisations de médias, ce qui sape la liberté de la presse dans le pays

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