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De nouvelles recherches ne coulent pas de l’espoir contre les cancers agressifs.

Des scientifiques du Cold Spring Harbor Laboratory (CSHL) ont identifié une protéine capable de déterminer si les cellules du cancer du pancréas conservent leur aspect traditionnel ou commencent à adopter des caractéristiques similaires à celles des cellules de la peau. Lors des essais menés sur des souris atteintes du cancer du pancréas et du cancer du poumon, les scientifiques n’ont trouvé aucun signe de toxicité ou de dommage aux organes vitaux.


Des chercheurs du Cold Spring Harbor Laboratory (CSHL) ont réussi à identifier et exploiter les faiblesses des cellules cancéreuses, ouvrant ainsi la voie à de nouveaux traitements.

Une étude récente parue dans la revue Nature Communications met en lumière une protéine capable de déterminer si les cellules du cancer du pancréas conservent leur aspect traditionnel ou commencent à afficher des caractéristiques proches de celles des cellules de la peau.

Parallèlement, une autre recherche, publiée dans la revue Cell Reports, a permis à l’équipe de cartographier la structure cristalline d’un groupe de protéines essentielles impliquées dans le cancer du poumon à petites cellules, qui se propage rapidement.

D’après la revue Science Daily, ces découvertes vont aider les médecins à mieux comprendre comment les tumeurs se reprogramment, et contribuent au développement de traitements ciblés spécifiquement sur ces types de cancers.

Le Dr Vakoc évoque cette avancée comme un tournant dans le traitement de certains cancers. En collaboration avec Limor Joshua-Tor, directrice de la recherche au CSHL, les chercheurs ont fait une découverte qui pourrait mener à une thérapie génique capable de stopper la croissance du cancer.

Les scientifiques espèrent que ce traitement ressemblera aux thérapies hormonales actuelles pour les cancers du sein et de la prostate, qui étaient autrefois difficiles à gérer. Toutefois, il faudra encore effectuer de nombreuses recherches.

Actuellement, les chercheurs testent des médicaments et des traitements ciblant les cellules cancéreuses sur des souris de laboratoire, sans affecter les autres cellules du corps.

Les essais réalisés sur des souris atteintes du cancer du pancréas et du cancer du poumon n’ont montré aucun signe de toxicité ni de dommages aux organes vitaux.

Concernant ces résultats encourageants, le Dr Vakoc conclut : « Nous élevons les standards de précision en ce qui concerne les nouvelles cibles et les nouveaux traitements du cancer. »