Tunisie

Dans nos salles : À découvrir, des sorties 100 % tunisiennes

La première édition «Mois du cinéma documentaire» proposée par l’association Echos cinématographiques, en partenariat avec Hakka distribution, se déroule du 18 septembre au 12 octobre 2025. Le film «La guêpe et l’orchidée» de Saber Zammouri sera projeté le 18 septembre à 19h30.


Un événement cinématographique marque cette rentrée avec la première édition du « Mois du cinéma documentaire », proposé par l’association Echos cinématographiques, en partenariat avec Hakka distribution, du 18 septembre au 12 octobre 2025.

Après l’annonce de la projection le 17 septembre du film qui a fait sensation à la Mostra de Venise, « The voice of Hind Rajab » de Kaouther Ben Hania, qui a remporté le Lion d’argent, les annonces de sorties tunisiennes se sont multipliées, ravissant les cinéphiles. Cette rentrée s’accorde ainsi au rythme d’une cinématographie tunisienne nouvelle, portée par une génération de cinéastes audacieux.

Parmi les films à venir figure « Barzakh » de Kays Mejri, un drame d’horreur qui suit Farah, confrontée à des visions inquiétantes dans une ferme isolée, remettant en question sa perception de la réalité. Le film a été en compétition nationale aux Journées cinématographiques de Carthage (JCC) et présente au casting : Fatma Nasser, Jamel Madani, Mohamed Sayari et Nour Bettaïeb. Après une première sortie en décembre dernier, il sera de nouveau projeté à partir du 24 septembre.

Une autre fiction à l’affiche est « Jad » de Jamil Najjar, qui a récemment remporté le prix du meilleur scénario au Helsinki Arab Film Festival (HelAFF). Ce festival finlandais, qui en est à sa 2e édition, met en avant la richesse et la diversité du cinéma arabe, offrant une vitrine aux jeunes talents et aux réalisateurs établis. Inspiré de faits réels, ce drame, premier long-métrage du réalisateur, dépeint la crise des hôpitaux publics en Tunisie, mettant en lumière la corruption et l’effondrement du système de santé. Le casting comprend, entre autres, Saoussen Maâlej, Mohamed Mrad et Yassmine Dimassi.

« Wed » (Affinités/liens) du réalisateur Habib Mestiri, auteur de « Vagues brisées » et « Les Semblables », sort en salle le mercredi 17 septembre. Projeté précédemment dans la section Horizons du cinéma tunisien aux JCC 2023, le film est une adaptation libre du roman « Le dernier rêveur » de Mustapha Ben Ahmed, ex-président du bloc parlementaire de Nida Tounes à l’Assemblée nationale. Il raconte l’histoire de Khalil, un journaliste de gauche, élevé par Douja après avoir perdu ses parents.

Ne voulant pas renoncer à ses idéaux, Khalil subit l’oppression de l’appareil sécuritaire, représenté par Yahia, qui le torture pour tenter de le faire renoncer à ses convictions.

En parallèle, la première édition du « Mois du cinéma documentaire » se tiendra du 18 septembre au 12 octobre 2025, un événement destiné à promouvoir les films documentaires en salles. Ce sera l’occasion de découvrir des perspectives uniques de cinéastes contemporains sur leur réalité.

Le premier film projeté sera « La guêpe et l’orchidée » de Saber Zammouri, le 18 septembre à 19h30. Ce film raconte l’histoire d’un jeune migrant quittant son village, Zammour, dans le sud tunisien, pour se rendre à Paris, une ville qu’il a découverte à travers un écran de télévision. Pendant ce temps, son village devient encore plus désert, tandis que Paris se révèle encore plus immense. À voir !