Consommation : Les points de vente ne sont plus jugés utiles
Le point de vente « Du producteur au consommateur » ouvert sur le terre-plein de l’avenue Bourguiba à Tunis a connu un grand succès, attirant de nombreux consommateurs, principalement pour s’approvisionner pour le mois de Ramadan. Les prix des dattes, initialement de dix à douze dinars, ont baissé à sept ou huit dinars grâce à la présence exclusive des producteurs, empêchant ainsi la spéculation habituelle.
Le point de vente « Du producteur au consommateur », récemment ouvert sur le terre-plein de l’avenue Bourguiba à Tunis, a connu un grand succès.
Cette initiative attire en effet une affluence considérable. Les organisateurs, à l’issue de cet événement, devraient se réjouir des résultats. En observant la clientèle repartant avec de nombreux sacs chargés de provisions, il est possible de tirer de nombreuses conclusions.
La plupart des consommateurs étaient présents pour stocker des produits en vue du mois de Ramadan. La qualité des marchandises, les prix très accessibles, l’accueil chaleureux et le sourire des vendeurs contrastaient avec l’attitude habituelle des commerçants rencontrés dans les marchés municipaux.
Au niveau de la pesée, la générosité des sudistes s’est pleinement exprimée, même envers les simples curieux.
Un des premiers objectifs atteints concerne les prix. Dans la rue d’Espagne et sur divers étals, les prix des dattes ont chuté. Initialement vendues entre dix et douze dinars, les revendeurs ont dû s’aligner sur les prix proposés dans ce point de vente, se chiffrant entre sept et huit dinars.
Le fait que seuls les producteurs aient accès à ces points de vente a contrecarré les efforts des spéculateurs, qui avaient l’habitude de monopoliser ces espaces pour imposer leurs prix.
Les organisateurs ont clairement fixé des prix en accord avec les producteurs, leur permettant ainsi de réaliser des bénéfices.
Il est à imaginer ce que gagnent les revendeurs qui, en achetant directement des producteurs, arrivent à vendre presque au double des prix initiaux.
À la sortie de l’Ariana, un nouveau point de vente a également été ouvert pour la vente de viandes, épices, produits laitiers, ainsi que de fruits et légumes. Grâce à un contrôle adéquat, les prix de ces produits restent abordables, très éloignés des tarifs pratiqués ailleurs.
En conclusion, le meilleur service à rendre aux consommateurs consiste à multiplier ces points de vente, des espaces facilement surveillables respectant les principes d’une économie circulaire, où la spéculation est absente.
Les producteurs en tirent ainsi profit et les consommateurs retrouvent la sérénité.
Les autorités régionales pourraient faciliter la création de points de vente à l’échelle régionale, susceptibles d’agir comme régulateurs, à condition d’en assurer le suivi.
À l’approche du mois de Ramadan, il serait judicieux de s’opposer à toute forme de spéculation en établissant clairement les règles du commerce.
Des prix accessibles, un approvisionnement régulier, la garantie de fraîcheur et un accueil chaleureux sont assurés.

