Chute d’un élève d’un bus scolaire : le chauffeur en garde à vue

Le ministère public près le Tribunal de première instance de Sousse 2 a ordonné le placement en garde à vue du chauffeur d’un bus et d’un responsable de la maintenance suite à l’accident de la chute d’un élève d’un bus de transport scolaire appartenant à la Société de Transport du Sahel. Des sources médicales ont décrit l’état de la victime, âgée de 13 ans, comme très critique ; il est toujours dans le coma et sous assistance respiratoire au service de réanimation chirurgicale.

Le ministère public près le Tribunal de première instance de Sousse 2 a ordonné la mise en garde à vue d’un chauffeur de bus et d’un responsable de la maintenance, dans le cadre de l’accident survenu avec un élève ayant chuté d’un bus de transport scolaire appartenant à la Société de Transport du Sahel (STS). Par ailleurs, il a été décidé de convoquer le représentant légal de la Société de Transport du Sahel.

Auparavant, le ministère public avait donné son accord pour l’ouverture d’un procès-verbal d’enquête par la brigade de police judiciaire de Sousse Nord.

Un grave accident s’est produit lundi soir dans la région de Sidi Bou Ali : un élève de 13 ans a chuté d’un bus de transport scolaire, lui causant de graves blessures et le plongeant dans le coma.

Les sources locales ont précisé que la victime est élève au collège de Sidi Bou Ali. D’après les premières informations, il serait tombé par une ouverture dans la porte du bus juste après que celui-ci a passé un ralentisseur.

Ces mêmes sources ont rapporté à Mosaïque que l’élève a heurté le bord du trottoir et a été transporté d’urgence à l’hôpital universitaire Sahloul. Selon des sources médicales, son état est très critique ; il est toujours dans le coma et sous assistance respiratoire en réanimation chirurgicale.

Les sources ont également signalé que l’autobus présentait un état de délabrement avancé et avait suscité des plaintes de la part des parents concernant le manque d’entretien et les insuffisances des mesures de sécurité.

La radio Mosaïque n’a pas pu obtenir de commentaires de la part de la Société de Transport du Sahel, qui a refusé de s’exprimer sur la question.