Bus touristiques algériens bloqués à la frontière tunisienne : explications.
Depuis le 7 décembre 2025, de nombreux bus transportant des touristes algériens sont retenus aux postes-frontières avec la Tunisie en raison d’une nouvelle exigence réglementaire. Selon des médias spécialisés tels que Visa-Algerie.com et DNAlergie.com, cette décision a été appliquée sans préavis, surprenant de nombreuses agences de voyages et opérateurs touristiques.
Depuis le 7 décembre 2025, de nombreux bus transportant des touristes algériens sont immobilisés aux postes-frontières avec la Tunisie en raison d’une nouvelle exigence réglementaire.
Actuellement, plusieurs bus touristiques algériens sont bloqués aux frontières, ce qui perturbe gravement les voyages entre les deux pays. Les autorités algériennes ont mis en place une mesure exigeant que chaque bus possède désormais une autorisation de transport international pour traverser la frontière, rendant ainsi la licence touristique traditionnelle insuffisante.
Selon des médias spécialisés tels que Visa-Algerie.com et DNAlergie.com, cette décision a été prise sans préavis, ce qui a surpris de nombreuses agences de voyages et opérateurs touristiques. Des bus en provenance d’Alger, Oran, Constantine, Annaba et Souk Ahras ont été retenus, entraînant des annulations de circuits et des retards pour les voyageurs.
Cette situation survient dans le cadre de l’allocation touristique instaurée par les autorités algériennes en 2025, qui permet à chaque adulte de bénéficier de 750 euros et à chaque mineur de 300 euros pour ses déplacements à l’étranger.
Certains médias indiquent que cette mesure vise également à limiter les abus liés à l’utilisation détournée de cette allocation, certaines agences abusant du voyage pour revendre des devises sur le marché parallèle.
Les retombées pour les voyageurs et les agences de voyages sont significatives. De nombreux circuits ont été annulés ou reportés, et plusieurs passagers se retrouvent bloqués aux postes-frontières, certains devant faire demi-tour.
Face à cette situation, certains touristes envisagent le train comme solution alternative, bien que cette option implique des contraintes administratives telles que la réservation des billets jusqu’à sept jours avant le départ, la limitation des bagages à trente kilogrammes par passager, la validité des billets aller-retour restreinte à trois mois, et la nécessité de présenter un passeport et des justificatifs fiscaux.
Les associations professionnelles et les opérateurs touristiques demandent des clarifications officielles sur les modalités précises d’obtention de l’autorisation de transport international ainsi que sur la durée et l’application de cette nouvelle exigence.
À ce jour, aucune communication officielle détaillant ces règles n’a été diffusée par les autorités algériennes ou tunisiennes, mais des médias et des témoignages concordants confirment l’existence de ce blocage lié à la nouvelle réglementation et aux abus mentionnés.

