Tunisie

Au gré du jour : La dame et l’horodateur

Elle a adressé deux coups de pied à l’horodateur en disant : «Il a avalé deux dinars quatre cents sans me donner de ticket». Le gazon a presque disparu, peut-être à cause de la sécheresse, et la clôture en différents endroits manque ou est tordue.

De la droite à la gauche, elle frappa l’horodateur à deux reprises : «Il a avalé deux dinars quatre cents sans me donner de ticket».

La Presse —Après une longue période, les appareils ont été remis en état, mais ils semblent présenter des problèmes.

Il s’agit du dernier horodateur situé rue Mokhtar-Attia. Celui-ci doit être vérifié, mais la colère de la dame ne semble pas porter sur l’argent.

«Je vais devoir aller ailleurs, sinon je risque le sabot et trouver une place n’est pas facile».

L’agent chargé de recueillir la recette du jour a-t-il les moyens de contrôler le fonctionnement de cet appareil ?

Autrement, comment peut-on vérifier s’il fonctionne ?

Il est d’ailleurs étonnant de constater que de nombreux appareils sont recouverts de peinture ou de saleté.

Est-ce digne d’une capitale ?

Assurément non, tout comme les plaques métalliques rouillées qui obstruent des trous inutilisés. Ces emplacements deviennent des réceptacles à paquets de cigarettes, de jus, de mégots, etc., retrouvés sur des trottoirs en mauvais état.

Les trottoirs, inégaux et souvent inondés d’eau boueuse, surtout près des commerces, ressemblent à un parcours du combattant et nécessitent une remise en état et un lissage, en attendant de remplacer les pavés qui sont en fait en bon état.

C’est inacceptable, surtout sur le chemin de millions de touristes qui les empruntent pour rejoindre la rue de La Kasbah ou la rue de la Mosquée Ezzitouna.

De même, des débris de bâtiments qui se sont peut-être effondrés s’accumulent. Cela sera nettoyé un jour. Il suffit de faire un détour.

Sans parler des lettres manquantes sur les devantures des magasins ou des fautes sur les menus accrochés à des panneaux inesthétiques. Cela peut gâcher l’appétit.

Quant aux vitrines pendant cette période de soldes prolongées, elles sont tristement dépouillées, car il est clair que débourser pour un styliste est perçu comme un luxe inutile.

Une capitale mérite un meilleur soin et le nettoyage doit être régulier.

A vérifier

Nous avons précédemment évoqué les hausses de prix fréquentes et injustifiées dans les banlieues proches. Loin de la capitale, les commerçants du secteur alimentaire en profitent. Les prix sont systématiquement arrondis à la hausse, puis gonflés. C’est à prendre ou à laisser.

Pour le pain, la situation est encore plus préoccupante. Tout est «spécial», c’est-à-dire de poids et de taille douteux, mais les prix sont largement au-dessus de ceux des grandes surfaces. Tout cela est à revoir.

Encore exposés au soleil

Des boissons et de l’eau laissées sur les trottoirs au soleil, couvertes d’un carton, sont encore courantes.

Ni les alertes du ministère de la Santé ni celles des autorités locales n’ont réussi à convaincre les consommateurs d’acheter ailleurs.

Ils connaissent sans doute les risques que cela représente, mais passent outre.

Pourtant, le meilleur moyen de protéger le consommateur reste sa réaction face à ces infractions.

En refusant d’acheter ces produits manifestement altérés, ils pénalisent ainsi les commerçants et les obligent à respecter les normes sanitaires.

Juste en face

Récemment, des réparations nécessaires ont été effectuées près du jet d’eau de la place, à proximité du ministère de l’Intérieur, sur l’avenue Bourguiba.

Juste en face se trouve un petit espace boisé et gazonné. Le gazon a presque disparu, probablement à cause de la sécheresse. La clôture est manquante ou tordue à plusieurs endroits.

Une clôture doit être entretenue ou retirée.

Comment se fait-il que personne ne l’ait remarqué ?