Anme : Formation sur la transition énergétique pour journalistes !
L’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (Anme) a créé le concept de marketing promotionnel « Journées des journalistes, ambassadeurs de la transition énergétique » pour impliquer les médias dans la sensibilisation à la transition énergétique. Dans sa 3e édition, l’initiative a évoqué trois questions, notamment « climatisation efficace et économe d’énergie : stratégies et objectifs », « les changements climatiques et la comptabilité carbone », et « Programme Prosol Elec économique ».
Il n’y a pas si longtemps, l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (Anme) a introduit un concept de marketing promotionnel : « Journées des journalistes, ambassadeurs de la transition énergétique ». Ce titre honorifique est donné aux médias engagés à jouer un rôle actif dans la sensibilisation. En effet, ils doivent communiquer pour convaincre.
La presse — La transition énergétique, ce défi national que le pays a décidé de relever d’ici dix ans, ne peut se faire dans l’isolement de l’administration ou des cercles restreints de décision. Il s’agit plutôt d’un choix d’État, impliquant institutions et citoyens, tous unis face à une crise énergétique aux impacts à la fois visibles et tangibles.
Chacun doit agir à sa manière, adoptant l’économie d’énergie comme un nouveau mode de vie et de consommation, favorisant à la fois la conscience individuelle et collective. L’enjeu est tel qu’il nous pousse vers un modèle de développement alternatif et moins énergivore. Bien que la tâche ne soit pas simple, l’engagement collectif peut faire la différence. La responsabilité doit être partagée, car une seule main n’applaudit pas ! L’Anme a intégré tous ces mots-clés dans un plan d’action et de communication.
Concernant la médiatisation, elle a su bien diffuser l’information sur ses programmes et activités en lien avec cette question. Il n’y a pas si longtemps, elle a lancé le concept de « Journées des journalistes, ambassadeurs de la transition énergétique », accolant ce titre aux médias qui souhaitent jouer ce rôle. La mission est double : comprendre pour mieux convaincre et transmettre l’information de manière simplifiée, sans jargon technique.
Il y a de nombreuses raisons d’agir, surtout face à la demande croissante d’énergie et à l’épuisement des ressources. « Cela fait trois décennies qu’on parle de la maîtrise de l’énergie, alors que le secteur affiche souvent des bilans déficitaires. Il est donc crucial de renforcer l’efficacité énergétique et de se tourner vers les énergies renouvelables, un potentiel considérable jusqu’ici sous-exploité », explique Rim Bouguerra, chargée de presse à l’Anme.
Cette transition énergétique est essentielle et ne pourra se concrétiser sans la participation des acteurs influents, y compris les médias, qui jouent un rôle crucial. « Ils sont un trait d’union pour transmettre l’information au public. Dans cette optique, nous avons constitué un noyau dur de journalistes qui agissent comme ambassadeurs de la transition énergétique », souligne-t-elle, mettant en avant l’importance des journées de formation organisées pour eux.
D’ailleurs, l’initiative « Journalistes, ambassadeurs de la transition énergétique » vise à faire des médias un porte-parole symbolique pour diffuser l’information et ses enjeux. « Ils doivent refléter la stratégie de l’Anme, les services fournis aux citoyens et sa campagne de sensibilisation sur l’économie d’énergie et l’adoption des énergies renouvelables », précise la chargée de presse.
Ces journées créent un forum d’échange entre médias et l’Anme, favorisant un débat constructif avec des idées et des recommandations pour encourager une sobriété énergétique. Lors de sa 3e édition, l’initiative a traité de trois thèmes : « climatisation efficace et économe en énergie : stratégies et objectifs », « les changements climatiques et la comptabilité carbone », et « Programme Prosol Elec économique ». Ce dernier fait actuellement l’objet d’une campagne nationale menée par l’Anme, et les médias sont des alliés essentiels.
Ainsi, toutes les méthodes sont acceptées pour réussir. Une sorte de diplomatie médiatique est à mettre en œuvre pour informer, expliquer et convaincre, devenir ainsi des journalistes-diplomates. « Journalistes, ambassadeurs de la transition énergétique » est une mission noble pour soutenir l’Anme dans sa sensibilisation aux énergies propres, contribuant ainsi à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Les médias, partenaires engagés et bien informés, ont un rôle important à jouer. Plusieurs journalistes se sont exprimés sur le sujet. « Les sessions de formation nous permettent de mieux comprendre la stratégie nationale, ce qui est essentiel pour inciter les citoyens à s’y engager », souligne Fayçal Aouini, journaliste au quotidien arabophone « Echourouk ».
Pour lui, ce rôle est crucial, car le consommateur a droit à l’information. Il est important d’impliquer les médias, qui savent communiquer de manière éloquente et convaincante. « Les journalistes sont également bien placés pour plaider en faveur de l’économie d’énergie et pour sensibiliser à la stratégie de la transition énergétique développée par l’Anme », ajoute-t-il.
Madiha Mâamri, journaliste à « Essahafa Al Yaoum », a une vision différente. « Mon rôle est plus qu’un simple relais d’information ; je suis un véritable acteur de changement. Il est important de simplifier les jargons techniques liés à l’énergie et de transmettre des messages clairs qui touchent directement notre public », affirme-t-elle.
Madiha, en tant qu’écrivaine, cherche à ancrer une nouvelle culture de consommation rationnelle. « Nous devons inciter à l’audit énergétique et mettre en avant les success stories », suggère-t-elle. Elle souligne l’importance d’examiner, de manière critique, les politiques publiques et d’évaluer l’engagement des acteurs en matière de durabilité.
Ainsi, l’implication des médias pourrait grandement contribuer à la transition énergétique, pour qu’elle produise des résultats probants. « Nous croyons fermement que le soutien des médias est crucial. Ces journées de formation sont un moyen de leur présenter notre mission et de les informer sur nos projets en matière d’économie d’énergie », conclut Rim Bouguerra.
En somme, il est crucial de créer un réseau de journalistes spécialisés en énergie, agissant comme interface entre l’Anme et les consommateurs, et ce, dans le but de diffuser efficacement les concepts et les mécanismes techniques pour un meilleur partage de l’information. Cette mobilisation médiatique peut contribuer à la réussite de la campagne nationale en cours pour la maîtrise de l’énergie.

